Decazeville : il tente de braquer une bijouterie à main armée
FAITS DIVERS. Un individu a tenté de se faire ouvrir un coffre en menaçant les employés d'une arme. L'homme est reparti bredouille. Il n'a pas été retrouvé. Une enquête est ouverte.
Hier matin, 9 heures. L’atelier de joaillerie Truel, situé en face du monument aux morts de la cité, vient tout juste d’ouvrir ses portes. Les employés commencent à vaquer à leurs occupations du jour quand tout à coup un homme, de taille moyenne (entre 1,70 et 1,75 m), le visage caché derrière un foulard rouge et revêtu d’un sweat blanc, fait irruption, arme à la main, dans l’espace de vente.
Tout se déroule alors très vite. Sous la menace de l’arme, l’homme qui s’exprime "dans le langage des 'djeuns'", dira l’une des vendeuses, leur intime d’ouvrir le coffre. Et, comme malgré la peur, ou justement en raison de la peur, personne n’obtempère, le braqueur, contrarié de voir que le scénario qu’il avait imaginé ne se réalise pas selon ses souhaits, vraisemblablement pris à son tour de panique, ressort de la boutique aussi vite qu’il y était rentré.
Les jambes à son cou, il poursuit sa course le long du chantier actuellement en cours dans la rue Cayrade et s’engouffre finalement dans la petite venelle pentue qui prend naissance entre la pharmacie Cérès et le magasin Art et Cuir. Prévenu entre-temps, le commissariat de police diligente alors tous les fonctionnaires disponibles afin qu’ils bouclent la ville. Hélas, malgré une mise en place rapide du dispositif, le braqueur ne sera pas retrouvé.
Au regard de différents éléments, notamment du fait que le braqueur est ressorti les mains vides faute d’avoir su conserver son sang-froid, les fonctionnaires de police pensent qu’il s’agit de l’œuvre d’un néophyte. Cependant, les faits ne sont pas sans les alarmer puisqu’ils témoignent de "manière caractérisée que l’individu est passé à l’acte, arme à la main, que cette dernière soit, au demeurant, réelle ou factice".
Une enquête est en cours et l’on ne désespère pas de faire parler au plus tôt les différentes caméras de surveillance qui balayent en permanence les locaux et leurs abords immédiats. Le personnel, même s’il a fait montre d’un incroyable sang-froid au moment des faits, dit en être "quitte pour une bonne montée d’adrénaline". Il y a fort à penser que le fait que la rue soit actuellement en chantier n’ait pas compté pour peu dans la genèse de cette tentative de braquage qui fort heureusement a connu un épilogue somme toute heureux.
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