Football : quand la coupe du monde était aveyronnaise

  • Le premier trophée de la Coupe du monde sculpté par l'Aveyronnais Abel Lafleur.
    Le premier trophée de la Coupe du monde sculpté par l'Aveyronnais Abel Lafleur. AFP
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Rui Dos Santos

Football. Jules Rimet avait fait appel au sculpteur de Valady, Abel Lafleur, pour créer le trophée remis au vainqueur de cette compétition. Après leur troisième victoire, les Brésiliens ont remporté le trophée en 1970. Un trophée volé pour son or et fondu. Une des «Histoires insolites du sport français» qui figure dans l’ouvrage écrit par le Ruthénois Jean-Michel Cosson.

Hugo Lloris ne soulèvera pas la coupe du monde de football l’année prochaine à Rio de Janeiro ! Même si les Bleus renversent la situation à leur avantage, ce soir au Stade de France contre l’Ukraine, le gardien de Tottenham ne se verra pas remettre le trophée... Pas en tout cas celui commandé par Jules Rimet au sculpteur aveyronnais Abel Lafleur !

L'oeuvre de sa vie

Né à Rodez le 4 novembre 1875, cet artiste a passé sa tendre jeunesse à Valady avant de quitter le Vallon pour rejoindre la capitale. C’est là que le fondateur de la coupe du monde a frappé à sa porte pour lui demander de créer cet objet de ses mains expertes. Le médailliste des fédérations sportives ne savait pas qu’il tenait là l’œuvre majeure de sa vie. Le portrait d’Abel Lafleur est un de ceux qui alimentent le dernier ouvrage de Jean-Michel Cosson intitulé Histoires insolites du sport français, paru fin octobre 2013 chez Le papillon rouge éditeur. 

Un virus inoculé à l'enfance

Après La fabuleuse histoire du sport aveyronnais, l’enseignant ruthénois conjugue ses deux passions : l’histoire et le sport. Ce virus, c’est son père René qui le lui a inoculé. Footballeur connu des années 50, au cours desquelles il a porté les couleurs de Rodez en CFA (la D3 de l’époque), il a transmis l’amour du ballon rond à son fils.

A la sauce sportive

Un fils, auteur de plusieurs livres relatant des histoires insolites -souvent à quatre mains avec Jean-Philippe Savignoni-, qui a décidé de "les décliner à la sauce sportive". C’est ainsi qu’est né cet ouvrage intitulé Histoires insolites du sport français ; 42 chroniques pour 279 pages. "L’objectif est de faire renaître des gens qui ont une histoire et dont le nom a disparu, note Jean-Michel Cosson. Cela représente un an de recherches, dans des livres déjà parus ou dans la presse".

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