Football (11e journée). Rodez, qui n’a pas encore connu la défaite à Paul-Lignon cette saison, accueille Cannes, ce soir (19 heures), actuel dauphin et invaincu à l’extérieur.
Une affiche comme Paul-Lignon n’en a plus connu depuis quelque temps. En début de saison, il y a bien eu la venue de Grenoble (2-2). Mais les Isérois étaient davantage attendus pour leur prestige et leur empilement de noms que pour des qualités reconnues au classement. Ce soir (19 heures), entre le Rodez Aveyron football et l’AS Cannes, tout sera cette fois réuni. À commencer par la dimension "choc de haut tableau" entre des Ruthénois 5es et des Cannois dauphins de Monaco II.
Rendez-vous des ambitieux
Au rendez-vous des ambitieux, nul doute que cette partie fait office de référence. Surtout que les Azuréens ne seraient plus tout à fait les mêmes que ceux ayant manqué l’accession lors du précédent exercice pour 6 petits points. "Ils n’en sont pas là pour rien, confirme Franck Plenecassagne, l’entraîneur du Raf. Malgré des points lâchés, j’ai l’impression qu’ils ont retenu les leçons de la saison dernière. C’est solide derrière, talentueux devant et sûrement plus fort que Grenoble".
Quant aux CV alignés, s’il n’a pu conserver William Gallas venu s’entraîner pendant dix jours à La Bocca, le club formateur de Zidane n’a pas non plus grand-chose à envier au GF38. "C’est un effectif de haut niveau", pointe d’ailleurs le coach aveyronnais en égrenant les noms des habituels Zobiri, Uzamukunda ou de la recrue Malek Chergui.
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Le classement et l’effectif donc. Mais les statistiques, elles, ne mentent pas non plus. L’ASC de Jean-Marc Pilorget débarquera en effet ce soir forte d’une série d’invincibilité à l’extérieur de 4 matches depuis le début de la saison (1 victoire au Pontet 2-0, 3 nuls). Mais à domicile, les Ruthénois ont du répondant puisqu’ils n’y ont pas encore perdu et, après 3 nuls, ont surtout enfin vaincu. "J’espère que cette victoire contre Tarbes (1-0) a débloqué quelque chose dans les têtes, explique Plenecassagne. Que ça a montré aux gars qu’être persévérant paye. Et puis, c’est bien car on a envoyé un message à nos adversaires..."
Un message que les deux «invaincus» renvoient chacun à leur manière. Une chose est sûre: depuis 2007 et en six confrontations (4 victoires cannoises dont les trois dernières, et 2 ruthénoises) rue Vieussens, il n’y en a pas eu un.
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