Première réussie pour la généalogie à Decazeville

Le premier Salon de la généalogie de Decazeville a attiré, samedi et dimanche, sur une journée et demie, près de 1 500 visiteurs dans la salle du Laminoir. Les organisateurs que sont la municipalité decazevilloise, notamment l’adjoint délégué Pascal Mazet, et l’association Rencontres généalogiques en Aveyron (Argéa), n’en espéraient pas tant et sont en définitive parmi les plus surpris par l’audience de cette manifestation.

Public en quête d'informations

Une manifestation qui a drainé un public de curieux mais, aussi et surtout, des personnes en quête d’informations ou de renseignements très précis sur le sujet du week-end. Et si les visiteurs sont bien sûr venus du bassin decazevillois et d’un peu partout dans l’Aveyron, il en est beaucoup qui ont fait le déplacement de bien plus loin : du Lot (en nombre), du Cantal, du Tarn-et-Garonne, de la Haute-Garonne (plusieurs généalogistes toulousains étaient de la partie)…

"Un salon de généalogie de ce niveau, qualitativement et quantitativement parlant, c’est vraiment une première en Aveyron, affirment avec satisfaction les représentants de l’Argéa. C’était un challenge. Et force est de reconnaître que le challenge a été réussi."

Une réussite qui a sans doute aussi tenu dans la nature et le contenu du salon. Évidemment, la généalogie telle qu’on peut se l’imaginer de prime abord avait toute sa place, avec une aide aux recherches, des conseils de généalogistes, des échanges et une entraide généalogique pour tous ceux partis en quête de leurs racines.

Conférences de haut niveau

Mais pas seulement. Car comme se plaît à le répéter l’Argéa, "si la généalogie c’est histoire des familles, c’est également celle des maisons, des métiers, des entreprises, des migrations et immigrations, des us et coutumes…"  Et justement, les aspects historiques ont eu toute leur place lors de ces deux journées, à travers notamment un programme de conférences de haut niveau qui a mis par exemple en scène Roger Béteille, Jean Delmas, André Romiguière, Roger Lajoie-Mazenc…

La question d’une suite à donner à ce coup d’essai se pose dès à présent et a visiblement déjà trouvé une réponse. "On remettra ça, c’est certain, mais pas l’année prochaine. Le bon rythme pour ce genre de manifestations, c’est tous les deux ans, pas plus, annoncent les responsables de l’Argéa. Nous avons trouvé à Decazeville le cadre idéal"