Séverac : neuf licenciements chez ITA Moulding process

  • Nouveau coup dur pour l'entreprise séveragaise.
    Nouveau coup dur pour l'entreprise séveragaise. Archives JAT
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Victor Guilleteau

Créée en mai dernier sur les cendres de Confort et systèmes, l’entreprise ITA Moulding process va devoir licencier neuf personnes pour raisons économiques début 2014.

Créée en mai dernier sur les cendres de Confort et systèmes, l’entreprise ITA Moulding process va devoir licencier neuf personnes pour raisons économiques début 2014. Son principal client, Quinette-Gallay, fait face à de graves difficultés financières depuis la mi-novembre. "Ce client représentait près de 50% de notre activité, nous a fait savoir hier Vincent Nassiet, fondateur de la société sévéragaise aux côtés de Freddy Vandenbosshe. Malheureusement, nous allons devoir réadapter notre capacité à la future charge de travail. Et donc nous séparer de neuf de nos collaborateurs."

"Le sentiment de repartir de zéro en termes d’activité"

Après un démarrage encourageant et huit mois d’activité, le château de cartes bâti par les deux repreneurs semble à nouveau s’effondrer. En combinant les activités bois moulé et mousse moulée, couplées avec la création d’un atelier tapisserie, ITA Moulding process avait bouclé ses six premiers mois d’exercice avec un chiffre d’affaires avoisinant les 2 M€. Les 27 salariés présents au redémarrage -tous (y compris les deux patrons) des anciens de Confort et systèmes- avaient été rejoints ces derniers mois par 8 nouveaux travailleurs. Faisant grimper l’effectif total à 35 emplois.

"C’est un nouveau moment très douloureux pour l’entreprise", regrette Vincent Nassiet. "Notre équipe va être amputée de neuf éléments. On a le sentiment de repartir de zéro d’un point de vue de l’activité. Il va falloir repartir au front et prospecter."  

Si le repreneur n’a pas tenu à évoquer de chiffre concernant les impayés, il a simplement qualifié de "très importante la dette de son client. "Ils ne nous ont pas payés depuis le mois de novembre. Pour être remboursé, nous allons nous engager dans une procédure juridique très longue. On espère dans un premier temps récupérer ce que la production nous a coûté."

Rebondir

L’urgence pour la société sud-aveyronnaise est désormais "de rebondir". Si le temps et la conjoncture économique ne jouent pas en sa faveur, l’entreprise espère reconstruire rapidement son carnet de commandes. "Je suis assez confiant pour le futur, positive M.Nassiet. Le marché des salles de cinéma est là. L’acteur principal que nous perdons sera remplacé par un autre. On espère vite se relancer."

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