Municipales. Le député présentait hier une partie de sa liste ("qui n'est pas fermée")qui l’accompagnera dans la bataille de Rodez. L’occasion d’évoquer aussi les valeurs sur lesquelles il a basé sa campagne.
Affable et combatif, avec une once d’humour grinçant pour piquer l’adversaire. Yves Censi est entré hier matin de plain-pied dans la campagne municipale, entouré d’une dizaine de ses colistiers, alors que sa liste d’union (UMP, UDI, Parti chrétien démocrate) compte déjà 23 des 35 noms nécessaires à son homologation (lire plus bas).
"Rétablir des valeurs" et "dire la vérité aux Ruthénois"
"Je suis très fier de cette liste de renouvellement avec des gens qui ont de vraies compétences et qui ont tous des engagements économiques ou associatifs sur la ville". Avec la "volonté politique de se rassembler pour Rodez et pour le changement", car "nous ne gagnerons que si nous sommes unis", Yves Censi souhaite remettre des valeurs au centre de la vie municipale.
"La première est de rétablir l’image du 1er magistrat de Rodez en disant la vérité aux Ruthénois loin de la propagande effrénée de l’équipe municipale actuelle". Des principes de gestion aussi. "Gérer une municipalité n’est pas un cours de dépenses". Et de s’attarder sur le caractère choquant de l’indemnité actuelle des élus et surtout du taux alarmant de la dette qui "trouvera comme seule réponse de l’équipe sortante, une hausse inévitable des impôts". Yves Censi, lui, promet "la stabilité fiscale que nous tiendrons" en mêlant investissements publics et privés. Une solution qui "aurait permis d’économiser plus de 10M au profit des contribuables ruthénois", en citant l’exemple du multiplexe et du parking adjacent.
"Je m'engage à reverser entièrement l'indemnité du maire"
"Je m’engage aussi à baisser les indemnités des élus de 10% et de reverser entièrement celle du maire". Enfin, dernière valeur, le "rétablissement de la démocratie participative avec la réactivation des comités de quartier". Pour donner un "avenir raisonné" à Rodez, Yves Censi veut développer trois grands pôles: santé en s’appuyant sur l’hôpital; formation et pôle universitaire; pôle culturel et touristique.
Et d’affirmer vouloir "revoir totalement les priorités de Rodez" : aménagement de Combarel, construction d’un centre des congrès, circulation et plan de déplacement urbain, de nouveaux parkings, requalification du campus universitaire et de la caserne Burloup, de la rue Béteille et surtout de l’îlot Bonald. "Aujourd’hui, l’îlot est un scandale. On est la 1ère ville de France où l’on a inauguré une friche".
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