SRAB, RAF et SRA : retour sur les matchs du week-end

Stade Rodez Aveyron Basket : La logique a été respectée

14e journée. Chez la lanterne rouge, Le Coteau, Rodez a fait le métier, sans tomber dans la facilité. Rassurant pour la suite.

Et de huit ! Hier soir, sur le parquet du Coteau, la lanterne rouge, le Stade Rodez Aveyron basket a engrangé sa huitième victoire consécutive sans aucun problème mais avec sérieux. Sous l’impulsion d’un Sagadin retrouvé (17 points durant les vingt premières minutes), les Ruthénois ont vite mis la pression sur leurs hôtes du jour. À la mi-temps, la cause était entendue et les Aveyronnais ont déroulé par la suite sans lever le pied. "Nous avons été dans le bon rythme et après nous avons géré" , glissait coach Rostom après le match.  

 

 RAF : plus dure est la chute...

15e journée. Les Ruthénois ont sombré hier chez l’avant-dernier du classement, Marignane, battus sur trois de coups de pied arrêtés. L’après Coupe de France démarre de la pire des manières.

L’après Coupe de France est toujours particulier à digérer. Après les fastes face à Montpellier (élimination en 32es de finale, 2-0), il faut remettre le bleu de chauffe dans l’anonymat du CFA. Le Rodez Aveyron football s’en est rendu compte en tombant hier à Marignane, métamorphosé depuis l’arrivée de Franck Priou sur le banc.

Face à un Raf prudent, qui ne voulait pas se découvrir, la rencontre était cadenassée en première période, sur un terrain difficile, il faut bien l’avouer. Ainsi, hormis une volée de Lamatina mal maîtrisée (7e), les deux équipes n’arrivaient pas à faire le jeu. Les Aveyronnais, de leur côté, avaient mis le nez à la fenêtre juste avant la mi-temps, mais les tentatives de Lorthioir n’étaient finalement pas dangereuses pour Kouakbi. La seconde période fut en revanche bien différente dans les rangs marignanais. Diagne replacé en milieu de terrain, Régnier en défense, les Provençaux bénéficiaient de plus de munitions... et de coups de pied arrêtés. 

3-0, le score était tout de même sévère pour les partenaires de Loïc Coupin, battu dans son face-à-face dans les arrêts de jeu pour ce qui restera comme la seule et unique frappe cadrée ruthénoise. Difficile dans ces conditions de ramener quelque chose en déplacement... Et pour Rodez, voilà une belle occasion de faire un grand pas vers le maintien qui s’envole. 

 

SRA : Rodez a longtemps résisté à l'ogre avant de plier

11e journée. Les Ruthénois ont certes perdu, hier soir à Sapiac, mais
ils ont montré de belles choses contre une formation de Montauban poussive mais très réaliste.

C’était (presque) écrit mais cela n’a pas été non plus une promenade de santé pour le leader invaincu. Pour ce premier match de l’année, Montalbanais et Ruthénois ont mis quelques minutes à apprivoiser un ballon ovale rendu glissant par les conditions météo. Jusqu’à la demi-heure de jeu, le Stade Rodez Aveyron n’a pas ménagé ses efforts pour rivaliser avec l’ogre tarn-et-garonnais.

Et la seconde période était là pour prouver que Rodez était bel et bien au rendez-vous. Le point de bonus défensif était ainsi à portée de crampons. Seulement, la fatigue aidant, Rodez voyait des vagues montalbanaises arriver de plus en plus nombreuses. 27-16 au coup de sifflet final, c’est certes une défaite, mais qui aurait cru avant le coup d’envoi à un tel scénario?