Vallée de l'Aveyron : découverte d'un squelette dans une grotte du Tarn

  • Le corps a été retrouvé dans une cavité située près du village de Penne dans le Tarn
    Le corps a été retrouvé dans une cavité située près du village de Penne dans le Tarn Repro CP
Publié le , mis à jour
AFP

Un squelette, peut-être celui d'un ermite, a été découvert samedi dans une grotte du Tarn située dans les environs escarpés et sauvages de Penne (Tarn), village pittoresque accroché à un piton rocheux et dominé par son château fort.

Les membres d'un club recensant les cavités dans la vallée de l' Aveyron ont découvert dans une grotte du Tarn un squelette, qui pourrait être celui d'un homme vivant en ermite depuis des années et peut-être mort depuis plusieurs mois, ont indiqué lundi les gendarmes. Les restes humains ont été trouvés samedi sur un matelas à même le sol, dans les environs escarpés et sauvages de Penne (Tarn), village pittoresque accroché à un piton rocheux et dominé par son château fort, ont précisé les gendarmes.

Les ossements ont été transférés pour analyse à l'institut médico-légal de Toulouse. Des tests ADN et des relevés d'empreintes dentaires sont prévus pour tenter d'identifier le ou la défunte, ont ajouté les gendarmes. Des investigations sont menées dans la grotte, mais les gendarmes ne pensent pas avoir affaire à une mort suspecte.

A Penne et à Bruniquel (Tarn-et-Garonne), autre village proche des lieux de la découverte, on a rapidement fait le rapprochement avec un homme que l'on voyait de temps en temps et qui avait choisi de vivre autrement. Cet homme, âgé peut-être d'une cinquantaine d'années, était arrivé dans les parages il y a une dizaine d'années, ont indiqué les maires de Penne et Bruniquel, Jean-Luc Kretz et Michel Montet.

"Il avait complètement rejeté la société. Il ne demandait rien à personne, ni le RSA, ni les Restos du coeur. Il avait fait un choix de vie et l'assumait complètement. Il ne faisait de mal à personne non plus", a dit le maire de Bruniquel, qui lui avait peu parlé parce que le maire représente l'autorité et qu'il y avait "des sujets qu'il valait mieux ne pas aborder" avec le marginal. M. Montet ne connaissait même pas son nom. 

Le reclus devait vivre de ce qu'il trouvait dans les poubelles, de fruits ramassés et de ce qu'on lui donnait ou lui déposait. Car il avait sympathisé avec quelques grands-mères et habitants de Bruniquel, selon le maire du village. "On n'a jamais su" ce qui l'avait amené là et on ne lui connaît pas de proche, hormis une soeur qui habiterait le Tarn-et-Garonne et qui, il y a quelques années, avait lancé une recherche pour l'informer de la mort de l'un de ses parents, s'est souvenu le maire de Penne. Les habitants semblent être restés sans nouvelles de lui depuis quelques mois.

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?