Football. (2e division-poule E). Après les incidents qui ont émaillé la rencontre entre Rodez olympique et Capdenac, le district a souhaité clarifier la situation pour une raison d’équité. Après deux réunions, le championnat reprend ainsi son cours.
Une fois que les sanctions sont tombées, le 20 décembre, le District Aveyron football s’est penché sur la suite de l’affaire qui s’est déroulée le 1er décembre entre les Portugais de Capdenac et Rodez Olympique (2e division, poule E).
Boycott des clubs de la poule
Après l’agression d’un juge de touche du club capdenacois et la bagarre générale qui en avait découlée, les autres formations de la poule (La Bastide, Dourdou II, Bannac, EFC88 III, Bas Rouergue III, Toulonjac II, Rieupeyroux- Salvetat III et Firmi) avaient décidé d’un commun accord de ne pas (re)jouer contre Rodez Olympique. Un courrier dans ce sens avait été envoyé au District.
Un arbitre officiel à chaque rencontre
Depuis, les dirigeants départementaux ont provoqué deux réunions -l’une avec le président ruthénois et la seconde avec tous les clubs de la poule- afin de clarifier les choses. "Au niveau de l’éthique, on allait se retrouver avec un club qui serait monté sans avoir joué un seul match de la phase retour, soulignait hier Arnaud Delpal, le secrétaire général du District.
"Nous avons expliqué aux dirigeants que nous mettrions un arbitre officiel et un délégué lors de toutes les rencontres jouées par Rodez Olympique. Son président a bien compris le message et nous a assuré qu’il serait présent aux matches afin de gérer l’environnement. Du coup, excepté Toulonjac dont nous n’avons pas encore la réponse, les autres clubs sont prêts à rejouer contre les Ruthénois." Et de conclure: "C’est pourquoi, toujours dans un souci d’équité, nous avons annulé le forfait de Bas Rouergue III. En revanche, Rodez Olympique sait qu’au moindre problème, il sera sévèrement sanctionné."
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