La hausse des cambriolages liée à "des groupes venus d'Europe de l'est", selon Valls

  • Manuel Valls, le 22 janvier 2014 devant l'Assemblée nationale
    Manuel Valls, le 22 janvier 2014 devant l'Assemblée nationale AFP - Thomas Samson
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AFP

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a attribué jeudi la poursuite de la hausse du nombre de cambriolages en France a des "groupes venus d'Europe de l'Est", assurant que le gouvernement étaient en train de "renforcer sa coopération" avec les pays concernés.

"L'explosion des cambriolages (...) la montée du sentiment d'insécurité, oui, est liée à des réseaux qui viennent de l'est de l'Europe et des Balkans, qui écument notre pays en s'installant parfois durablement en France", a affirmé Manuel Valls, lors d'un déplacement à Melun.

"Nous sommes en train de renforcer la coopération avec l'Albanie et avec le Kosovo, parce que ces gouvernements doivent être totalement responsabilisés par rapport à cette diffusion de la criminalité et de la délinquance en Europe", a poursuivi le ministre.

Les chiffres officiels de la délinquance en France en 2013, rendus publics jeudi par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), ont révélé une poursuite de la hausse des cambriolages et des vols.

La hausse du nombre de cambriolages constatés par la police s'est ainsi poursuivie en 2013, à +6,4% contre 2,2% en 2012, tandis que celle du nombre de faits constatés par la gendarmerie a ralenti à 4,7% au lieu de +11% en 2012.

"Dans les 19 zones de sécurité prioritaires, qui ont fait de la lutte contre les cambriolages un objectif, la baisse des faits constatés sur l'ensemble de l'année 2013 est de 2,5%", a toutefois fait valoir le ministre, venu féliciter des policiers de la Direction départementale de Sûreté publique (DDSP) de Melun (Seine-et-Marne), après le démantèlement d'un important réseau de cambrioleurs.

La semaine dernière, onze ressortissants albanais membres d'un réseau responsable d'environ 130 cambriolages, ont été interpellés et présentés devant la justice, à l'issue d'une enquête de 10 mois, a expliqué Eric Sangler, chef de la sûreté départementale de Seine-et-Marne et chargé de l'enquête.

Ils sévissaient dans des pavillons de Seine-et-Marne principalement mais également ailleurs en France, "le long de la N20", qui relie Paris à la frontière espagnole et le long de l'A1 jusqu'au Pas-de-Calais, a précisé M. Slangen.

Plus de 400 bijoux, d'une valeur totale estimée à 100.000 euros ont été retrouvés par la police.

Source : AFP

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