Social. C’est aujourd’hui que le tribunal de commerce de Rodez statue sur le devenir de la clinique Saint-Louis, en se prononçant soit pour un redressement, soit pour une liquidation. Mais c’est l’ARS qui gardera la main dans le redéploiement des lits et des services.
Liquidation ou redressement? Des deux maux, le personnel de la clinique Saint-Louis ne savait pas vraiment lequel serait le moins pire pour eux.
Les 86 salariés seront fixés dans la journée
C’est en tout cas cet après-midi que le tribunal de commerce optera pour l’une ou l’autre solution. Sachant que la liquidation mettrait un terme définitif à l’établissement, tandis que le redressement représenterait un sursis qui peut prolonger l’existence de la clinique durant 6 mois. Sursis renouvelable une fois si la direction de la société peut entre-temps apporter la preuve de la viabilité de l’établissement comme de sa capacité à rembourser ses dettes.
Les 86 personnes qui travaillent à Saint-Louis ont été assurées, dès hier, qu’elles recevraient leur salaire du mois de janvier, tandis que quelle que soit l’option retenue par le tribunal aujourd’hui, l’AGS (association de garantie des salaires) pourra ensuite prendre le relais durant une période de 45 jours.
L'ARS garde la haute main sur le dossier
Hier les représentants de la CGT ont pu s’entretenir à Rodez avec la représentante départementale de l’ARS afin d’essayer de mieux cerner le devenir professionnel des salariés. Il leur a été assuré que l’administration allait veiller à ce que les personnels suivent les 75 lits auxquels ils étaient affectés à la clinique Saint-Louis.
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