Six nations: un "Crunch" France-Angleterre pour commencer

  • Les Français à l'entraînement, le 31 janvier 2014 au Stade de France
    Les Français à l'entraînement, le 31 janvier 2014 au Stade de France AFP - Thomas Samson
  • Les joueurs anglais s'entraînent le 31 janvier 2014, au Stade de France avant leur match contre le XV tricolore
    Les joueurs anglais s'entraînent le 31 janvier 2014, au Stade de France avant leur match contre le XV tricolore AFP
  • Composition des équipes de France et d'Angleterre avant leur rencontre du Tournoi des 6 nations Composition des équipes de France et d'Angleterre avant leur rencontre du Tournoi des 6 nations
    Composition des équipes de France et d'Angleterre avant leur rencontre du Tournoi des 6 nations AFP - Infographie AFP, vl/pp/dmk
Publié le
AFP

Aucune des six nations qui entament ce week-end le Tournoi éponyme ne veut manquer son entrée en lice, capitale pour la suite de la compétition, à commencer par la France et l'Angleterre qui s'affrontent samedi à Paris (18h00).

Le pays de Galles, double tenant du titre, entamera contre l'Italie samedi (15h30) sa quête d'un troisième titre consécutif qui serait historique. L'Irlande recevra, elle l'Ecosse dimanche (16h00).

Mais tous les yeux seront attirés par le choc annuel entre la France et l'Angleterre, placé pour une fois en ouverture.

Il faut remonter onze ans en arrière pour trouver trace d'un "Crunch" inaugural.

En 2003, à Twickenham, le XV de France s'était incliné (25-17) face à des Anglais en pleine ascension, en route vers le Grand Chelem et leur titre de champion du monde.

Le précédent, en 1998 au Stade de France, avait été remporté par les Bleus (24-17). Ce premier match de rugby dans l'enceinte dyonisienne les avait mis sur orbite vers leur sixième Grand Chelem.

Celui de samedi s'annonce donc capital.

Des jeunes talents lancés

Le XV de France a fait de ce rendez-vous face à ses "meilleurs ennemis" un match charnière pour mettre fin à sa spirale négative de 2013 (8 défaites, un nul pour deux victoires). S'il a conservé une ossature assez classique, le manager Philippe Saint-André a confié les clés du jeu à une charnière jeune -et qu'il espère décomplexée- avec Jules Plisson (22 ans, aucune sélection) et Jean-Marc Doussain (22 ans, 5 sélections).

Le XV de la Rose aligne également quelques jeunes talents, avec les ailiers Jack Nowell (20 ans, aucune sélection) et Jonny May (23 ans, 1 sélection) et le centre Luther Burrell (26 ans, aucune sélection), pour se lancer vers la Coupe du monde 2015 qui se jouera sur son sol.

En quête de titre après avoir terminé deuxième des deux dernières éditions, les Anglais savent qu'un succès samedi à Paris pourrait leur ouvrir un boulevard avant un déplacement en Ecosse, deux réceptions (Irlande, pays de Galles) et un ultime déplacement en Italie.

A Cardiff, où provinces et Fédération sont en crise ouverte, le début du Tournoi pourrait permettre de retrouver au moins temporairement un semblant d'unité.

Tout un peuple devrait se rassembler derrière ses "Diables Rouges", avec ses exilés du Top 14 (Charteris, Lydiate, Phillips, Roberts...) et du Championnat d'Angleterre (North), pour écrire une page d'histoire du Tournoi.

Malgré les absences de Bradley Davies, Ryan Jones, Jonathan Davies (blessés), Ian Evans (suspendu) et leur capitaine Sam Warburton sur le banc pour son retour de blessure, les Gallois seront favoris face à l'Italie.

O'Driscoll pour un record

Car les Azzurri peinent à confirmer leur Tournoi-2013 réussi (deux victoires sur la France et l'Irlande). "Ce sera difficile de faire mieux", admet leur entraîneur français Jacques Brunel, en pointant une certaine "fragilité" de son équipe.

Le Tournoi sera pour lui aussi l'occasion de tester de nouveaux joueurs, comme l'ouvreur Tommaso Allan (20 ans, 3 sél.), le centre Michel Campagnaro (20 ans, 2 sél.) et les ailiers Angelo Esposito (20 ans, 0 sél.) et Leonardo Sarto (22 ans, 2 sél.), titulaires au Millennium Stadium.

L'Irlande prévoit de s'appuyer sur ses cadres habituels (Healy, O'Connell, Heaslip, Sexton, O'Driscoll, R. Kearney...) pour sa première campagne dans l'épreuve sous la direction de Joe Schmidt.

Elle comptera bien évidemment sur son centre emblématique Brian O'Driscoll, qui dispute, à 35 ans, son dernier Tournoi. Sa 129e sélection dimanche face à l'Ecosse en fera le joueur le plus capé de l'histoire du rugby irlandais, un record parmi d'autres pour "BOD".

Pour sa dernière sortie sous le maillot vert, il peut encore améliorer son record d'essais dans la compétition (26) et devenir le joueur qui a joué le plus de matches du Tournoi. Il en compte 60 et le record, détenu par son compatriote O'Gara, est de 63.

. 1RE JOURNÉE

Samedi 1er février:

(15h30) Pays de Galles - Italie

(18h00) France - Angleterre

Dimanche 2 février:

(16h00) Irlande - Ecosse

Source : AFP

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