Aveyron : 50 propositions pour les candidats aux municipales

À l’heure où les candidats aux prochaines élections municipales dévoilent leurs intentions, la Ligue de l’enseignement a choisi, elle aussi, d’entrer dans le débat. Cinquante propositions, sous la forme d’une plaquette, émanant de l’association ont été distribuées aux prétendants aux municipalités du département, dans une soixantaine de communes.
L’association a ciblé les localités les plus importantes de l’Aveyron et se dit « réactive aux éventuelles sollicitations de ceux qui souhaitent travailler avec nous ».

L’objectif de cette démarche est de permettre aux candidats « d'intégrer, s’ils le souhaitent, ces propositions dans leur programme », explique Laurent Petit, membre de la Ligue de l’enseignement. Il s’agit également pour l’association de promouvoir et de mettre en action « la démocratie participative. Beaucoup de questions posées dans notre plaquette se retrouvent au niveau local ».

Mobiliser le citoyen

En France, près de 35 000 associations sont affiliées à la Ligue de l’enseignement. Près de 250 y adhérent au niveau départemental. Une force pour l’association qui vient puiser dans ce vivier « les idées et les expériences du terrain ».

Ce document est le fruit d’une réflexion menée sur plusieurs mois par l’ensemble des associations du réseau. Ces cinquante propositions se déclinent en douze thématiques différentes : de la vie sportive et associative, à la famille, en passant par la culture et l’action publique puis en élargissant le spectre des suggestions à l’Europe et aux questions internationales. Des questions que les responsables de la Ligue de l’enseignement ont souhaité élargir au-delà des frontières de l’Hexagone « car il est important de ne pas couper nos territoires de problématiques plus larges », estime Gérard Penel, responsable départemental de la Ligue de l’enseignement.

Et si le politique est le premier destinataire de ces propositions, ce tract est aussi un moyen « de mobiliser le citoyen dans la vie politique et publique. Ses souhaits ne sont pas toujours entendus ».

Dans un contexte marqué par une crise de confiance vis-à-vis de la parole politique, la Ligue de l’enseignement souhaite également raviver « le vivre ensemble », lance Gérard Penel. Pour une société « plus harmonieuse et pacifique ».