Basket : Le Gallois Adam Williams (Rodez) prêt à affronter Frontignan

  • Pièce maîtresse demain soir contre Frontignan, Adam Williams se sent bien à Rodez.
    Pièce maîtresse demain soir contre Frontignan, Adam Williams se sent bien à Rodez. José A. Torres
Publié le
Aurélien Parayre

Basket (Nationale 3), Rodez-Frontignan demain soir. À 31 ans, Adam Williams est concerné comme
un junior par le choc au sommet qui met aux prises son Srab à Frontignan, demain (20 h) à la salle Ginette-Mazel à Rodez. Pourtant, il en a vu des parquets, de sa Grande-Bretagne natale à ceux de la NCAA d’outre-Atlantique...
 

"C’est quelqu’un de bien discipliné, très adroit et qui alterne très bien le jeu extérieur et sous le panier. C’est aussi un exemple dans la volonté et la détermination, performant au rebond et dans le 1 contre 1. Un grand monsieur qui témoigne beaucoup de respect pour tout le monde. J’ai de la chance d’avoir un joueur comme ça." Ça, c’est dit ! S’il n’a pas (encore) montré tous ses talents aux supporters ruthénois à cause de blessures à répétition qui lui ont gâché sa première partie de saison, Adam Williams a malgré tout conquis son coach, Brahim Rostom.
Lui, le gamin gallois qui, tout petit dans sa bourgade proche de Liverpool, a d’abord hésité avec le football. "Mon grand frère jouait au basket. On a donc partagé cette passion ensemble", indique celui qui est aujourd’hui sous contrat au Srab depuis cet été et pour deux saisons. Une passion qui l’aura finalement emmené à filer, à l’Irlandaise, vers New-York puis vers le prestigieux cursus universitaire américain. Une saison en High School (collège), puis deux en NCAA sous les couleurs d’Hampton.

Dans l'élite à Birmingham

Le gaillard du double mètre moins 7 cm, aujourd’hui poste 3 ou 4 vu son gabarit mais qui évoluait meneur ou arrière au pays de l’oncle Sam, rentre donc en Grande-Bretagne pour vivre de sa passion dans l’élite, à Birmingham notamment. Sept saisons plus tard, son agent lui propose un challenge en France, à Toulouges (N2). Il y croise notamment Cyril Da Silva qui sera un des artisans de sa venue en Aveyron. Un ami proche aussi, lui permettant de casser la barrière de la langue. Lui qui ne parle qu’Anglais mais commence à comprendre le Français, à 31 ans.

"Je ne pense qu'à ce match"

Mais que ce soit dans la langue de Shakespeare ou celle de Molière, l’excitation vis-à-vis du duel face à Frontignan demain, capital dans la lutte à la première place de N3, est bien là. "Je ne pense qu’à ce match, le matin en me réveillant, le soir en me couchant. Rien que d’en parler, j’ai l’adrénaline qui monte", confie Adam Williams, tout aussi tourné vers l’accession en N2 que ses dirigeants. "On joue tous au basket pour vivre ce genre de match. Le public à Rodez est super, peut-être le meilleur public devant lequel j’ai joué. J’espère donc que les fans seront là samedi pour, on l’espère tous, partager avec eux un grand moment."

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