Santé : attention, la grippe est aux portes de l'Aveyron !

Maux de gorges, toux, un peu de fièvres : ces symptômes deviennent récurrents ces dernières semaines chez nombre d’Aveyronnais. Avec ces variations de températures qui touchent le département, on peut dire que c’est de saison. Et il n’y a finalement rien d’anormal à tout cela.
"On constate beaucoup de pathologies virales, telle que les rhinopharyngites, laryngites", reconnaît le Dr Delabrusse, président du conseil de l’ordre de médecins. Il apparaît également que beaucoup de cas de bronchiolites sont recensés ces derniers temps, chez les enfants. "En fait, tout ce qui touche de près ou de loin au syndrome respiratoire", résume le Dr Delabrusse.
En revanche, côté grippe, si quelques cas semblent avoir été recensés ici ou là dans le département, aucun pic n’a été constaté. "En tout cas, je n’en ai pas entendu parler", avance le président des médecins aveyronnais.

Une épidémie contenue pour l'instant en Midi-Pyrénées

Toutefois, sur le plan national, le réseau sentinelle a classé la grippe au niveau épidémique, avec 274.000 personnes qui auraient consulté un médecin ces deux dernières semaines pour un état grippal.
Ces trois semaines consécutives de dépassement du seuil épidémique viennent confirmer l’arrivée de la grippe en France métropolitaine souligne-t-on sur le réseau de surveillance. Et, sans jouer les électrons anxiogènes, l’on peut penser que la région Midi-Pyrénées ne devrait pas tarder à être un peu plus durement touchée.
Au niveau régional en effet, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (467 cas pour 100.000 habitants), Languedoc-Roussillon (450) et Rhône-Alpes (369).
La grippe arrive par le sud du pays. Et une accentuation du nombre de cas a été constatée dans la région durant la dernière semaine d’après les groupes régionaux d’observation de la grippe (Grog). Cependant, le suivi des indicateurs d’activité sanitaire du Grog en Midi-Pyrénées montre que l’impact de cette épidémie sur les soins ambulatoires est pour l’instant modéré et n’entraîne pas d’augmentation nette de l’activité des médecins généralistes et pédiatres.