"En Aveyron, l’équitation bouge beaucoup ! "

  • Samedi, 135 cavaliers ont été récompensés. Une autre preuve de vitalité.
    Samedi, 135 cavaliers ont été récompensés. Une autre preuve de vitalité. Archives JLB
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Maxime Raynaud

Réuni en assemblée générale samedi au haras de Rodez, le comité départemental d’équitation a relevé une nouvelle fois la bonne santé d’un sport dont le succès ne faiblit pas.

Certains sports perdent des licenciés. D’autres se demandent comment intéresser et attirer la relève. Visiblement, l’équitation, elle, n’a pas ce genre de problèmes. D’ailleurs, il suffisait d’assister à l’assemblée générale du comité départemental pour s’en persuader: en Aveyron, le cheval ça... galope et plutôt fort.

Derrière le satisfecit de l’équipe dirigée pour la quatrième année consécutive par Georges Bonnefous, la recette est de surcroît plutôt simple : des clubs, ou centres équestres -62 recensés l’an dernier sur le territoire aveyronnais-, des jeunes -plus de 2/3 des licenciés entre 1 et 18 ans- et des résultats en France et même au-delà. Dans cette mesure, dire que l’équitation a le sourire revient quasiment à un euphémisme. "On a eu les félicitations du comité régional", se réjouit d’ailleurs Bonnefous, président heureux et, on le comprend, plutôt détendu.

"La diversité attire beaucoup"

Quant aux raisons de cette santé de fer, pas besoin de chercher bien loin selon lui. "La diversité des disciplines (CSO, attelage, concours complet, etc.) attire beaucoup, veut-il croire. La convivialité sur les concours également. Je ne veux pas nous vanter, mais en Aveyron l’équitation bouge beaucoup !"

Une fierté mais aussi, et surtout, un constat basé notamment sur les résultats. En 2013, par exemple, Combelles s’est ainsi distingué lors de concours nationaux et la ferme équestre du Badour (Entraygues) a exporté son savoir-faire en matière de horse-ball jusqu’à Barcelone.

L'équitaxe

Évidemment, il reste les sujets qui fâchent. Ou atténuent le sourire. La hausse de la TVA de 7 à 20% dans les centres équestres ou «équitaxe», bien qu'adoucie par une instruction fiscale publiée le 31 janvier par le gouvernement, est de ceux là. En attendant une harmonisation européenne espérée, la pilule est toutefois un peu amère. Mais le comité départemental, également investi auprès du comité handisport de l’Aveyron, n’en demeure pas moins actif.

Pour 2014, il compte en effet continuer dans sa logique de mise en place de formations, sportives ou annexes (premiers secours, etc.). "Il y a également le projet de monter des spectacles interclubs selon la volonté de la Fédération", expose Georges Bonnefous. L’équitation aveyronnaise se porte bien, merci pour elle. Mais elle en garde sous le sabot. 

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