Rodez : la Chapelle royale s’ouvre aux musiques électroniques

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    Rodez : la Chapelle royale s’ouvre aux musiques électroniques Repro CP
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Joël Born

Conférence. Spécialiste des musiques électroniques, musicien, enseignant et conférencier indépendant, Guillaume Kosmicki évoquera l’histoire sociale et stylistique des musiques électroniques, cet après-midi, à partir de 17 heures, sous les voûtes de l’église ruthénoise.

L’électronique occupe depuis longtemps une place de choix dans notre espace sonore et musical. Dans les années soixante-dix, alors que le rock était véritablement à son apogée, le groupe allemand Kraftwerk fut l’un des tout premiers à imposer la musique électronique sur la scène internationale. Dans un domaine plus psychédélique, les Floyd les avaient précédés, n’hésitant pas à bousculer les codes de l’époque pour apporter leur touche de créativité expérimentale. 

En quarante ans, la musique électronique a fait un sacré bout de chemin et s’est véritablement imposée dans le paysage musical, la récente reconnaissance internationale de Daft Punk en étant certainement l’un des meilleurs exemples.

Enseignant, chargé de cours à l’université d’Aix-en-Provence et à celle de Metz, et conférencier indépendant en musicologie, Guillaume Kosmicki a été l’un des premiers à s’intéresser de très près à l’histoire et à l’évolution des musiques électroniques. Il a déjà publié trois ouvrages sur le sujet (il en prépare actuellement un quatrième) et de nombreux articles.

Du violon à la table de mixage

Installé en Bretagne, ce bientôt quadragénaire joue de la musique électronique en live de puis 1996, sous le nom de Tournesol, en solo ou au sein du collectif Öko System. Violoniste, il est aussi un adepte de la musique classique et du rock. Et c’est sans le moindre problème qu’il passe d’un style à l’autre. Invité par le conseil général et la médiathèque départementale, Guillaume Kosmicki animera une conférence ce mercredi 19 février, de 17 heures à 19 heures (entrée libre), à la Chapelle royale. À travers les techniques utilisées, les styles et sous-styles, l’évolution géographique et sociale de ce mouvement, il évoquera la petite histoire sociale et stylistique des musiques électroniques des années 1980 aux années 2000.

"Le mouvement des raves est né en Angleterre et il s’est développé en Allemagne, en France, en Belgique. Le phénomène a connu un énorme boum jusqu’au début des années 2000. Il s’est un peu tassé, mais cela existe toujours, explique le conférencier. L’histoire de la musique électronique est cependant beaucoup plus large. Déjà dans les années cinquante, il y avait de la musique de laboratoire. Aujourd’hui, la musique électronique est partout. Elle a envahi tout le champ sonore. Un peu partout, il existe des clubs dédiés aux musiques électroniques."

Et quand on lui parle de l’image parfois négative véhiculée par la musique électronique, notamment dans les raves, en raison de la présence quelquefois excessive de certaines drogues, qui peuvent s’avérer dangereuses, Guillaume Kosmicki relativise: "Comme pour d’autres musiques qui sont festives, il y a toujours une part de lâcher prise et donc, forcément, il y a toujours des consommations de produits psychotropes." Étant bien entendu que les musiques électroniques ne doivent pas être réduites uniquement à cela...

Pour en savoir un peu plus sur les musiques électroniques, on peut consulter le site internet de Guillaume Kosmicki

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