L'Aveyron recrute au Salon

  • Les Ambassadeurs du Pérail étaient réunis sur le stand de l’Aveyron
pour promouvoir ce fromage en passe d’obtenir l’appellation d’origine.
    Les Ambassadeurs du Pérail étaient réunis sur le stand de l’Aveyron pour promouvoir ce fromage en passe d’obtenir l’appellation d’origine. MG
Publié le , mis à jour
M.G.

Paris. Mardi, Portes de Versailles, toutes les forces vives du département ont participé à la «Journée de l’Aveyron» sur le salon. Le président du conseil général, Jean-Claude Luche l’a inauguré par un petit-déjeuner, autour des élus politiques et professionnels.

Département rural, accueillant, avec une excellente qualité de vie et une gastronomie reconnue, cherche jeunes, ou moins jeunes, désirant travailler dans l’agriculture et l’agroalimentaire. Tel pourrait être l’intitulé de l’annonce publiée par le conseil général de l’Aveyron hier au salon de l’agriculture. Car le constat est là : "Aujourd’hui, les agriculteurs recherchent des salariés mais, localement, on a du mal à recruter", souligne Jean-Claude Luche, président du conseil général. "On n’a pas un pool de candidats potentiels assez important", renchérit René Debones, président de la section employeurs de la FDSEA.

La faute à un taux de chômage moins élevé qu’ailleurs (le plus faible de Midi-Pyrénées), qui réduit d’autant plus le nombre de postulants. "Dans mon groupement d’employeurs, lorsqu’on a voulu changer de salarié, on a posté une annonce et on n’a eu qu’une seule candidature", témoigne Patrice Falip, le président des Jeunes Agriculteurs de l’Aveyron. Pôle Emploi, l’Asavpa et le service emploi de la FDSEA ont donc décidé de créer une plateforme commune regroupant toutes les offres d’emplois du secteur. Et la présenter au salon de l’agriculture est tout sauf un hasard : "Il est plus facile de trouver quelqu’un qui pourrait être intéressé ici car le taux de chômage y est plus élevé", précise Jean-Claude Luche.

A l’heure actuelle, ce nouvel outil propose pas moins d’une centaine d’offres d’emploi : de la recherche d’un ouvrier agricole à celle d’un associé ou même d’un repreneur. Un enjeu vital pour le monde agricole. "Il y a 120 installations par an mais, dans le même temps, on en perd 160", souligne le président des Jeunes Agriculteurs. Le président du conseil général inclut lui cette initiative dans une entreprise de séduction plus globale. Celle d’assurer le dynamisme d’un département dont le solde naturel (la différence entre naissances et décès) est négatif et qui ne doit son salut qu’à l’arrivée de personnes venant d’autres département. Il espère ainsi faire passer le département de 280 000 à 300 000 habitants d’ici 10 à 12 ans. Avec une nouvelle arme pour améliorer l’attractivité du département. " Ce sera un slogan qui agira comme un phare pour que les gens identifient l’Aveyron, note Jean-Claude Luche. Comme Lyon avec OnlyLyon ou la Bretagne avec Be Breizh. Mais je ne peux pas encore vous en dire plus." Réponse le jeudi 6 mars.

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