Rodez : pas d’éclosion en mai pour le jardin public du musée Soulages

  • Les pluies de ces dernières semaines ont fait du site un véritable bourbier.
    Les pluies de ces dernières semaines ont fait du site un véritable bourbier. José A. Torres
Publié le , mis à jour
Rachid Benarab

Espaces verts. La pluie de ces dernières semaines a sérieusement contrarié le travail des jardiniers-paysagistes œuvrant sur le chantier, les obligeant à repousser de plusieurs mois des plantations.

Difficile de croire encore aujourd’hui que le jardin public du foirail sera fin prêt le 23 mai, comme prévu, pour l’inauguration nationale du musée Soulages. Normal, il ne le sera pas! Et cela au grand dam des élus qui se prenaient encore à espérer, hier. En effet, c’est désormais une certitude, l’aménagement du jardin public ne sera jamais terminé pour le jour J. La faute aux averses successives qui s’abattent sans répit sur le département depuis plusieurs semaines. Des pluies qui ont fini par transformer le site en un véritable bourbier.

Aléas du métier

"On n’a vraiment pas de chance de ce côté-là", explique d’une voix résignée Christiane Martin, gérante de la société espalionnaise Bioulac espaces verts en charge des aménagements paysagers du jardin public. "Le sol est complètement trempé. On ne peut pas faire grand-chose. Mais, ce sont les aléas du métier; on ne travaille pas dedans mais à l’extérieur et lorsque le temps est à la pluie ou au gel, comme c’est souvent le cas en hiver, on fait le dos rond et on attend", ajoute-t-elle. Le problème, c’est que, visiblement, la tendance au niveau du temps n’est pas du tout à l’amélioration. "Pire, confirme la gérante de Bioulac, Météo France prévoit encore de la pluie toute la semaine prochaine."

"On fera le maximum"

À ce rythme, les jardiniers vont avoir des difficultés à poursuivre le travail. "Les tranchées pour enfouir l’arrosage automatique ont été creusées, de même qu’une centaine d’arbres ont été taillés. Désormais, vu que l’on ne peut pas faire autre chose, on va réaliser les canisites", résume Christiane Martin."Mais pour ce qui est du reste, c’est-à-dire engazonner 13 000 m2 de jardin, planter 1500 m 2 de massifs et plates-bandes, planter 117 nouveaux arbres, 1250 arbustes et rosiers, 3000 vivaces et 2000 autres bulbes… il faudra patienter. Car, à l’heure actuelle, c’est impossible, la terre est trop humide."

Reste que l’échéance du 23 mai est encore loin. "Le temps va bien finir par changer, se rassure-t-elle. En deux mois, on peut en faire des choses. Surtout si le soleil est de la partie. De toute façon, nous ferons au maximum de nos possibilités, et… les abords du musée en priorité." De quoi, finalement, satisfaire les promoteurs du musée.

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