Sagadin-Srab : "Pas fait tout ça pour rien"

  • Sagadin : "On n’a vraiment pas le droit de se relâcher"
    Sagadin : "On n’a vraiment pas le droit de se relâcher" JLB
Publié le , mis à jour
Max.R

19e journée. Avant une trêve de quinze jours, l’arrière du Srab revient sur la tranquille victoire face à Agde (109-69) . Et se projette sur le déplacement «capital» à Andrézieux.

Avant une trêve de quinze jours, l’arrière du Srab revient sur la tranquille victoire face à Agde (109-69) . Et se projette sur le déplacement «capital» à Andrézieux.  

Avez-vous le sentiment d’avoir fait le métier samedi face à Agde, venu à sept joueurs?

On savait que cette équipe d’Agde serait moins nombreuse dans les rotations. Il fallait être sérieux dès l’entame du match pour ne pas la laisser espérer. Et c’est ce qu’on a fait.

Justement, le piège n’était-il pas dans un certain relâchement face à des Agathois démobilisés ?

Au point où on en est désormais, après avoir accumulé les blessés, avoir dû croire en nous pour revenir et avoir réussi à le faire, on n’a vraiment pas le droit de se relâcher. On n’a pas fait tout ça pour rien. Alors chaque possession est importante. J’aimerais tellement vivre cette montée avec mon pote Cyril Da Silva qui n’avait pas eu la chance de la réussir par le passé.

Après deux semaines de trêve, vous vous déplacerez à Andrézieux. Est-il là le véritable tournant ?

Oui, ce match est capital. Déjà car c’est à l’extérieur. Et puis car c’est une très bonne équipe, réserve de la Nationale 2 et issue d’un club qui vit le basket. Ça n’est jamais facile là-bas. D’ailleurs, samedi, Clermont a pu s’en apercevoir (défaite 89-67).

Cette trêve arrive-t-elle du coup à point nommé ?

Depuis la victoire face à Frontignan, chaque match est une rencontre de Coupe. Alors, avec ces deux semaines, on va pouvoir se vider la tête et évacuer un sentiment de fatigue générale.

Samedi, vous avez évolué devant un millier de spectateurs. Sentez-vous un engouement croissant ?

Déjà, face à Frontignan, on avait ressenti quelque chose d’exceptionnel. En tant que joueurs, on s’entraîne pour des moments comme ça, pour que les gens nous apprécient. Depuis Frontignan, on sent que des personnes reviennent et se régalent à nouveau. Bon, d’accord, moins samedi (rires) car ça n’était pas un super match, sans suspense. Mais il y a un engouement, oui. Alors on ne veut pas décevoir ce public. C’est une motivation supplémentaire.

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