Football : Rodez a-t-il les moyens d'accéder au National ?

  • Mais jusqu’où iront Chougrani, Banor et Rodez ? Réponse dans 10 matches.
    Mais jusqu’où iront Chougrani, Banor et Rodez ? Réponse dans 10 matches. JLB
Publié le
Maxime Raynaud

21e journée. À dix matches de la fin de la saison, le Raf pointe à la 3e place. Une position préférentielle dans l’optique de la montée en National. Mais Rodez peut-il vraiment y croire ? Et surtout, y pense-t-il véritablement ?

S’il est une constante dans le sport, c’est son sens pour les surprises. Le Rodez Aveyron football en sait quelque chose. Avec moins de moyens que la saison dernière, un effectif rajeuni et des ambitions au départ moins élevées, le voici caracolant sur le podium du groupe C-et avec un match en retard-au moment du sprint final. Et non plus se rongeant les ongles à la vision du classement comme lors du dernier exercice. Difficile dans cette mesure d’éviter la lancinante question de l’accession au National, promise au seul premier, trois ans après l’avoir quitté.

Murat : Trop de matches"

Le sujet est encore tabou du côté de Vabre. Ou plutôt est-il considéré comme prématuré dans un championnat hyper resserré. Pour les joueurs, le staff-Franck Plenecassagne, l’entraîneur, en tête-comme pour le président. "On n’y pense pas, répondait d’ailleurs cette semaine Pierre-Olivier Murat. Il reste trop de matches, dont certains déterminants. Si, à deux journées de la fin, on est dans la même situation, on verra."

Les supporters et autres suiveurs ne font, en revanche, pas vraiment dans la patience et envisagent désormais tout haut l’hypothèse. La rançon du succès. Car le Raf version 2013-14, après un passage à vide à mettre sûrement au crédit de l’aventure en Coupe de France, a repris son rythme d’outsider.

Cerise sur le gâteau, il s’est trouvé un buteur, ou même plusieurs (Chougrani, Coupin), une recrue pleine d’avenir (Mahaya) et avec, une jeunesse qui ne fait désormais plus rien pour qu’on la freine. Ajoutez à cela le retour attendu du patron de la défense Alsény Camara, espéré pour les prochaines semaines, et vous n’empêcherez pas les espoirs ou les arguments. "Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu un groupe aussi solidaire, qui joue et avec un coach maîtrisant parfaitement. Cette année, je me régale", complète Murat

Retour prématuré ?

Malgré tout, retrouver le 3e échelon français pour un club rentré en début de saison dans une "économie de CFA" avec une "baisse de masse salariale de 35%" et dernièrement pas épargné par le gendarme financier (DNCG), ne serait-il pas pour le coup vraiment prématuré ? Une redescente immédiate ne serait-elle pas le risque ? Murat, dans le cas où une accession se présenterait, balaie ces interrogations d’un revers de main: "Que ce soit du CFA ou du National, il n’y a pas un grand écart (financièrement). Notamment car les dotations de la FFF sont plus importantes en National. Et puis, on ne monterait pas avec un budget disproportionné et on fera avec les moyens qu’on a et non avec ceux qu’on espère avoir pour ne pas commettre d’erreurs."

Surtout, à en croire le patron du Raf, une accession ne serait pas du tout une mauvaise chose. Et pourrait même avoir d’autres avantages. "Par rapport à la dynamique du club, ça ne peut qu’être positif. Ça validerait notre projet basé sur une équipe composée de jeunes formés au club. Et ça permettrait aussi d’en garder en fin de saison." Celle-ci n’est plus très loin. Auparavant, les rendez-vous capitaux -Monaco II demain, Cannes ou Consolat par exemple- vont s’enchaîner. Et qui sait, au bout, peut-être y aura-t-il une surprise. Comme Uzès et Colomiers, derniers champions pas vraiment attendus, avaient su le faire.

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