Tennis: le Français Benneteau, rescapé-surprise à Indian Wells

  • Dominic Thiem le 11 mars 2014 à Indian Wells lors du match l'opposant au Français Julien Benneteau Dominic Thiem le 11 mars 2014 à Indian Wells lors du match l'opposant au Français Julien Benneteau
    Dominic Thiem le 11 mars 2014 à Indian Wells lors du match l'opposant au Français Julien Benneteau AFP - Joe Klamar
  • Julien Benneteau après sa victoire sur Dominic Thiem le 11 mars 2014 à Indian Wells
    Julien Benneteau après sa victoire sur Dominic Thiem le 11 mars 2014 à Indian Wells AFP - Joe Klamar
  • Julien Benneteau le 11 mars 2014 à Indian Wells lors du match l'opposant à Dominic Thiem
    Julien Benneteau le 11 mars 2014 à Indian Wells lors du match l'opposant à Dominic Thiem AFP - Joe Klamar
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AFP

Le dernier Français en lice à Indian Wells n'était pas le plus attendu après un terne début d'année, mais Julien Benneteau a su saisir sa chance et peut réussir sa meilleure campagne en Masters 1000.

Après Jo-Wilfried Tsonga au 2e tour, Benneteau, 32 ans, a pris le meilleur sur l'Autrichien Dominic Thiem, présenté comme un futur grand du circuit.

"Bénette" s'est imposé en deux manches 7-6 (7/5), 6-3 face au 101e mondial, issu des qualifications et vainqueur au tour précédent d'un autre Français, Gilles Simon.

"Il joue très bien. Au bout de deux jeux, il a fallu que je change mon jeu, car autrement, j'allais +prendre+ deux sets", a expliqué le 65e mondial. "Il a fallu être intelligent, arrondir mes coups énormément, jouer haut sur son revers et le mettre loin derrière la ligne, l'agresser", a poursuivi l'élève de Loïc Courteau.

La clef de cette victoire contre un "jeunot" de 20 ans a donc été l'expérience. Et aussi un inébranlable confiance en soi après une période difficile entre la fin de la saison 2013 et le début de la nouvelle.

- Epaule endolorie et pubalgie -

"C'est clair que c'est une bonne victoire: passer des tours en Masters 1000, ce n'est pas évident, surtout quand on n'est pas tête de série. Je retiens aussi la manière", a-t-il insisté.

Le natif de Bourg-en-Bresse avait fini 2013 "KO à la fois mentalement et physiquement" avec une épaule endolorie et une pubalgie. Malgré une préparation sans bobos, ses résultats en 2014 étaient jusque là décevants, avec un 2e tour à l'Open d'Australie et des éliminations d'entrée à Rotterdam et Montpellier où il avait atteint respectivement la finale et les quarts de finales l'année précédente.

"J'ai perdu beaucoup de points (au classement ATP, NDLR), mais je n'étais pas découragé, car mon niveau de jeu était là. J'étais dans l'équipe (de France) pour le 1er tour de Coupe Davis", a rappelé celui qui a culminé au 26e rang mondial en 2012.

En 8e de finale, Benneteau sera opposé à l'Espagnol Feliciano Lopez, 37e mondial, qu'il a toujours battu sur dur.

Mais le longiligne droitier refuse de s'emballer alors que son meilleur résultat en Masters 1000, la catégorie de tournois juste en dessus des Grands Chelems, est un quart de finale à Cincinnati en 2009. Inutile donc d'évoquer un éventuel quart de finale contre Novak Djokovic. "Il ne faut pas trop douter quand les résultats ne sont pas au rendez-vous et il ne faut pas être trop euphorique après trois-quatre victoires", a-t-il résumé.

- Cornet bouscule Radwanska -

Les deux autres Français en lice mardi, Richard Gasquet et Alizé Cornet, pouvaient éprouver bien des regrets.

Le N.1 français a cédé face à l'Espagnol Fernando Verdasco 7-6 (7/5), 6-1 et a raté le coche en première manche avec ses huit balles de break, dont quatre pour le set, non converties. "Le premier set, c'est clair, m'a fait mal, avec quatre balles de set, dont une qui retombe sur la bande mais il ne faut pas s'arrêter à cela", a insisté le 9e joueur mondial.

Les regrets d'Alizé Cornet étaient encore plus forts: elle a mené la vie dure à la Polonaise Agniezska Radwanska, tête de série N.2 et 3e mondiale. Mais la récente finaliste du tournoi de Dubaï, a capitulé en deux manches (7-5, 6-3): "Je l'ai remise en confiance et comme elle joue bien au tennis, elle a repris la main, je m'en veux de ce coup de mou", a regretté la Niçoise de 24 ans.

Même Novak Djokovic ne se promène pas sur le ciment californien: le N.2 mondial a été accroché par le Colombien Alejandro Gonzalez (6-1, 3-6, 6-1) et a hérité d'un 8e de finale délicat contre le Croate Marin Cilic.

Source : AFP

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