Démission collective des élus du Pays baraquevillois

  • Samedi 1er  mars, les élus du Pays et la population manifestaient à Baraqueville.
    Samedi 1er mars, les élus du Pays et la population manifestaient à Baraqueville. Archives JAT
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C.C.

Coup d’éclat. En rendant leur écharpe, les maires et les conseillers des sept communes veulent forcer l’État à prendre au plus vite "les décisions indispensables à la survie" de leurs communes.

Le nouvel épisode qui nourrit le feuilleton juridico-politique où le Pays baraquevillois tient le premier rôle a pris mercredi soir une tournure pour le moins spectaculaire : l’ensemble des élus des sept communes ont décidé de démissionner. Ils porteront cette démission samedi à la préfecture de l’Aveyron.

À quinze jours des élections-où six des maires de la communauté de communes du Pays baraquevillois (CCPB) se représentent-la manœuvre peut sembler un peu vaine. "C’est un geste fort pour exprimer notre ras-le-bol, concède Claude Bou, président de la CCPB (qui n’est pas candidat à sa succession), mercredi soir après une entrevue avec le préfet. Il n’y aura pas de conséquences politiques, d’autant que la préfecture a un mois pour valider notre démission. Mais la situation n’a que trop duré, nous voulons marquer le coup."

Conséquences "insupportables"

Une situation marquée par le "grave problème financier, insupportable" dans lequel se trouve la CCPB, et "l’impact très négatif" des décisions de Baraqueville et Manhac. "À telle enseigne que nous sommes contraints à cette décision collective dont l’objectif est d’exiger de la préfecture qu’elle prenne enfin en compte nos demandes réitérées vainement depuis plusieurs mois", explique Claude Bou qui assure que de nombreux élus du département soutiennent cette démarche. 

Dans un communiqué, les élus des sept communes restant dans la CCPB insistent sur les effets de la scission et les difficultés qui "conduiront inévitablement à des hausses inadmissibles des impôts locaux si l’État, responsable de cette situation, ne met pas en place les mesures exceptionnelles indispensables à notre survie. Plus de 1500 habitants de toutes les communes concernées ont signé une pétition s’opposant fermement à toute hausse d’impôt qui serait due aux décisions de deux communes prises sans aucune concertation et à la position de l’État".

François Carrière (maire de Boussac), Claude Bou (maire de Castanet, président de la communauté de communes), Dominique Barrès, (maire de Colombiès) André Bories, (maire de Gramond), Michel Artus (maire de Moyrazès), Christian Chincholle (maire de Pradinas), René Mouysset (maire de Sauveterre-de-Rouergue) rendront donc samedi à la préfecture leur écharpe tricolore et celles de leurs conseillers. Pour garder l’espoir d’être entendus dans leurs revendications.

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