Rallye : le Marcillac nouveau est arrivé

  • Jean-Michel Da Cunha vers un 7e titre à Marcillac ?
    Jean-Michel Da Cunha vers un 7e titre à Marcillac ? Archives JLB
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Centre Presse Aveyron

Sport automobile. C’est sur un tracé largement remanié que les 93 équipages engagés dans le 16e rallye national du Vallon de Marcillac s’élanceront cet après-midi, pour la première épreuve de la saison.

Si la super-spéciale, de 25 km, à parcourir trois fois demain, reste inchangée, celles de Leguens et de Saint-Georges, à disputer deux fois aujourd’hui, sont complètement remaniées. Amputée quasiment de la première moitié, la spéciale de Leguens va prendre les allures d’un petit prologue long de 6,900 km. "Nous avons décidé de supprimer toute la première partie car trop accidentogène", confie Joël Romiguière, l’un des deux coprésidents de L’ARVM (association du rallye du Vallon de Marcillac). Une amputation qui a permis aux organisateurs de rallonger la spéciale dite de Saint-Georges (21,900 km au lieu de 13,800). 

"Superbe spéciale"

Un nouveau tracé que les concurrents ont découvert le week-end dernier lors des reconnaissances et qui fait l’unanimité. "C’est une superbe spéciale", apprécie le Ruthénois Philippe Jean alors que l’équipage Alexis Sirmain - Benjamin Gaffard y voit l’occasion, pour certains, de peut-être faire la différence dès la première journée. "C’est une spéciale qui réunit un peu tout ce que l’on peut attendre. Avec des enchaînements rapides, une belle montée sur Goutrens et un passage en ville qui, avec une chicane et une équerre, devrait être super pour les spectateurs et un final sur une descente serrée. Courue sur un bon rythme, malgré quelques pièges, cette spéciale pourrait permettre de creuser des écarts et de faire la différence"

Da Cunha peut-il être détrôné ? 

Avec six victoires (2006, 2007, 2009, 2010, 2011 et 2013) et une deuxième place (2008) à son actif, le Bozoulais Jean-Michel Da Cunha sera le favori logique de cette 16e édition. Mais le «Marcillac nouveau» pourrait bien accoucher d’un nouveau vainqueur. Premier prétendant, le Lotois Michaël Lobry qui, au volant de sa Mitsubishi Evo 10, tentera d’en finir enfin avec l’image d’éternel dauphin.

La lutte pour le trône ne devrait pas s’arrêter là. En effet, si les conditions climatiques actuelles se maintiennent, des pilotes comme Philippe Jean et Jean-Laurent Chivaydel pourront faire parler la puissance de leurs BMW Compact et lorgner également vers le titre. Quant aux locaux de l’étape, les frères Sichi (Christophe et Jérôme), qui entament leur 20e saison de compétition, ils ont également les moyens, avec leur Peugeot 206 Maxi, de grimper sur la plus haute marche, 16 ans après leur victoire dans la première édition en 1999.

Laurent Papi en outsider

Si ce quinté devrait se livrer à une lutte acharnée mais néanmoins amicale pour la victoire, ils seront nombreux à viser les places d’honneur, voire le podium. Bien installé dans les baquets de la Clio 3 qui leur a valu de nombreuses places d’honneur et une belle victoire aux Thermes 2013 pour clôturer la saison, «La Famille Pela» (Laurence et François Pélamourgues) tentera de conserver la 3e place acquise en 2012 et 2013 (Bruno Monestier était alors le copilote de François Pélamourgues).

Mais, les Julien Marty (Mitsubishi Evo 9), Gérard Puel (Mitsubishi Evo), Jean-Philippe Hot (Clio R3), Alexis Sirmain (Saxo VTS) ou Jean-Marc Bertrand (Peugeot 206 RC) seront également des prétendants aux places d’honneur. Quant au Corse Laurent Papi, qui en sera à sa 3e participation à Marcillac, il pourrait bien, avec sa Punto S2000, être l’outsider que personne n’attend.

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