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  • Les commentaires "borderline" de Nelson Monfort et Philippe Candeloro ont été vivement critiqués.
    Les commentaires "borderline" de Nelson Monfort et Philippe Candeloro ont été vivement critiqués. Repro CP
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centrepresseaveyron.fr

Sport. Les commentaires misogynes, sexistes et franchement graveleux des commentateurs de France Télévisions ont fait parler d'eux pendant les derniers JO d'hiver. Hier, le CSA a mis en garde le groupe pour des "propos extrêmement déplacés".

"Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a mis en garde France Télévisions, le 12 mars 2014, à la suite de propos tenus par des commentateurs sportifs pendant les épreuves des Jeux Olympiques de Sotchi", a annoncé ce lundi 17 mars l'autorité de régulation de l'audiovisuel. Tout au long de l'événement sportif, suivi par des millions de téléspectateurs, les commentateurs Philippe Candeloro et Nelson Monfort notamment s'étaient fait critiquer pour leurs propos machistes.

"Des propos extrêmement déplacés"

"Le Conseil a estimé que les propos tenus par ces commentateurs, par leur teneur et leur caractère graveleux portant en particulier sur l’aspect physique de sportives, étaient extrêmement déplacés et que certains d’entre eux étaient même de nature à refléter des préjugés sexistes, écrit le CSA dans un communiqué. Face aux réactions suscitées par ces propos, le Conseil a relevé, en le regrettant vivement, que la direction responsable des sports s’en était tenue à une attitude de dénégation."

Alors que Philippe Candeloro s'était défendu en affirmant "on ne peut presque plus revendiquer qu'on est hétéros !" ou encore "Si les gens sont coincés de la fesse, j'y peux rien !", le patron des sports du service public, Daniel Bilalian, affirmait ne pas s'inquiéter de "l'interrogation du CSA sur le fait que les commentateurs puissent exprimer leur enthousiasme à l'antenne tout en le faisant partager à des millions de téléspectateurs".

Par ailleurs, le Conseil supérieur de l’audiovisuel "considère que le service public se doit d’être exemplaire en matière de promotion de l’image et de la place de la femme."

Premier avertissement avant sanction

La mise en garde est le premier niveau d'avertissement du CSA avant la mise en demeure. En cas de récidive après une mise en demeure, le CSA peut décider des sanctions, comme la suppression d'une tranche de publicité, la lecture d'un communiqué d'excuses lors d'un journal télévisé ou une amende qui peut aller jusqu'à 3% du chiffre d'affaires du groupe.  

JO Sotchi : France Télé mise en garde pour ses propos sexistes

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