Un vibrant hommage rendu à vingt femmes d’exception

  • Philippine Arnal  sort "Femmes d’exception en Midi-Pyrénées".
    Philippine Arnal sort "Femmes d’exception en Midi-Pyrénées". RDS
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Rui Dos Santos

Journaliste indépendante, alimentant notamment les pages économiques de différents journaux nationaux, Philippine Arnal s’est essayée à l’écriture du recueil Femmes d’exception en Midi-Pyrénées, parmi lesquelles trois aveyronnaises.

Elle est née à Rodez à la fin des années 70, elle a suivi toutes ses études dans le chef-lieu aveyronnais, elle a ensuite exercé au sein de la rédaction de Centre Presse, qu’elle a quittée au cours de l’été 2008. "Pour un choix de vie", dit-elle, sans s’étendre... Pour, plus précisément, suivre les battements de son cœur. Elle est devenue d’ailleurs madame Roux. Depuis, Philippine Arnal a multiplié les expériences professionnelles, toujours avec son œil et sa conviction de journaliste. 

Journaliste indépendante, alimentant notamment les pages économiques de différents journaux nationaux, Philippine Arnal s’est essayée à l’écriture avec des guides de métiers destinés à L’Étudiant. Elle vient de passer à un autre exercice - elle préfère parler "d’une première dans le genre" - puisque, après deux ans de travail, elle a sorti Femmes d’exception en Midi-Pyrénées.

Emma Calvé, Marie Talabot et la citoyenne Sorgue

Directeur du Papillon rouge éditeur, Hubert Delobette cherchait des auteurs régionaux. Sollicitée, elle a été "emballée" par l’idée. Pas besoin de lire entre les lignes ! Elle développe:  "Ça me rapprochait de mes racines, auxquelles je suis très attachée, et, sans être féministe, je suis très sensible à la cause des femmes". L’objectif était de rédiger 20 portraits de femmes décédées, représentant les huit départements, dont trois pour l’Aveyron : Emma Calvé, Marie Talabot et la citoyenne Sorgue. "Cet ouvrage m’a demandé un gros travail de recherches car j’ai voulu respecter leur vraie vie. Ce n’est pas un roman, insiste-t- elle. Ces femmes ont en commun des caractères très forts, des volontés farouches d’avancer. Elles ont pourtant été oubliées car elles ont peu de descendants. Pour accomplir leur destin, l’enfant était un obstacle !".

"Passionnée de journalisme et de littérature, Philippine Arnal reconnaît volontiers "avoir adoré cette expérience". "Elle m’a apporté beaucoup de satisfactions, se réjouit-elle. Pour moi, écrire un livre était un rêve, je l’ai réalisé. Cela m’a procuré un autre plaisir que le travail quotidien. J’espère que les lecteurs le mesureront mais il y a déjà un enrichissement personnel, notamment au niveau de la culture générale historique". Y aura-t-il pour autant une suite ? La réponse de l’intéressée est instantanée et sans équivoque: "Oui... Il le faut! J’en ressens le besoin. Ce que j’imagine, dans un premier temps, c’est d’aller plus loin encore dans certains de ces portraits. Je pense, par exemple, à toutes les résistantes ou bien aux sœurs Carita". Affaire à suivre.

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