Ministre "la plus dépensière", Escoffier ne décolère pas

  • Anne-Marie Escoffier se défend de trop de générosité.
    Anne-Marie Escoffier se défend de trop de générosité. Archives CP
Publié le , mis à jour
Philippe Henry

Gouvernement. Anne-Marie Escoffier, l’ancienne ministre déléguée à la Décentralisation, ne décolère pas de la parution, lundi dans la presse, du palmarès des primes de cabinet distribuées par ministère en 2013. Un classement dans lequel elle occupe la première place.

"Scandaleux", "insupportable". Anne-Marie Escoffier, l’ancienne ministre déléguée à la Décentralisation, ne décolère pas de la parution, lundi dans la presse, du palmarès des primes de cabinet distribuées par ministère en 2013.

Escoffier plus dépensière que Valls et Taubira ?

En effet, ce classement -révélé par le Figaro- établit que 42 478 € bruts, par an et par personne, ont été distribués à quatre collaborateurs du cabinet de la ministre, plaçant ainsi son ministère en tête du classement. Au total, 449 membres des équipes ministérielles se sont répartis une enveloppe de 12 millions d’euros.

Anne-Marie Escoffier explique ainsi que "les hautes qualifications de mes conseillers (un conseiller d’État, un conseiller juridique auprès du conseil d’État, deux sous-préfets) ont justifié ces importantes compensations". Le cabinet de l’ancienne ministre déléguée, sous la tutelle de Marylise Lebranchu, se composait au total de neuf conseillers, dont cinq étaient contractuels et n’entraient donc pas dans le calcul.

Un gestion "économe"

Matignon a envoyé, dimanche soir, un document écrit afin d’apporter des précisions. On peut notamment y lire que "les conseillers des cabinets ministériels sont payés, lorsqu’ils sont issus de la fonction publique (Cour des comptes, Inspection des finances, etc.), sur la grille de leur ancien corps d’appartenance. L’indemnité pour sujétion particulière vient compléter ce revenu et compenser, dans la plupart des cas, des pertes de primes perçues dans les fonctions précédentes".

Par ailleurs, Anne-Marie Escoffier estime avoir fait preuve d’une gestion "économe" durant les deux ans où elle a été ministre. "J’ai même restitué de l’argent sur les frais de gestion, et de réception", assure-t-elle.

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