Noémie Honiat : "Top Chef, c'est un truc de dingue !"

  • Noémie Honiat dans Top Chef, saison 5 : "Mon but était de profiter au maximum !"
    Noémie Honiat dans Top Chef, saison 5 : "Mon but était de profiter au maximum !" Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Chef pâtissière au restaurant l'Univers à Villefranche-de-Rouergue, Noémie Honiat s'est une nouvelle fois illustrée dans l'émission Top Chef, saison 5, diffusée sur M6. Troisième du concours remporté par Pierre Augé, la compagne de Quentin Bourdy, au caractère bien trempé, revient sur cette aventure en toute sincérité.

Chef pâtissière au restaurant l'Univers à Villefranche-de-Rouergue, Noémie Honiat s'est une nouvelle fois illustrée dans l'émission Top Chef, saison 5diffusée sur M6. Troisième du concours remporté par Pierre Augé, la compagne de Quentin Bourdy, au caractère bien trempé, revient sur cette aventure en toute sincérité. 

Après deux mois de tournage intensif et des épreuves toujours aussi exigeantes, vous terminez sur la troisième marche du podium, à un petit point seulement de la finale. Quelle est votre sentiment ? 

Pour moi, cette troisième place est une victoire. En arrivant sur le plateau, mon seul but était de faire mieux que lors de ma première participation ( elle avait terminé à la cinquième place en 2012 NDLR). J'ai réussi donc pour moi c'est gagné !  

Mais échouer si près de la finale n'est-ce pas un petit peu frustrant ? 

Honnêtement, le but n'était pas de remporter Top Chef. Déjà, arriver si loin, était assez inespéré pour la pâtissière que je suis. Je ne veux pas dire que c'était une arnaque (rires) mais sincèrement, arriver aux portes de la finale à une petite voix d'un chef étoilé, c'est génial. 

Vous êtes passée par des moments de joie, de tristesse notamment après le départ de Quentin en début de concours. Comment gérer un tel stress ? 

C'est sûr, Top Chef est un concours particulièrement exigeant. Mais dès le départ, je me suis libérée. Mon but était de profiter au maximum. Cuisiner dans des conditions incroyables, devant des chefs étoilés, des critiques gastronomiques, des célébrités, c'est un truc de dingue et je ne voulais être aussi tendue que lors de ma précédente participation où le stress justement, la pression du résultat, l'obsession de la défaite, m'ont empêché d'en profiter comme j'aurais dû.   

Vous gardez donc plutôt un bon souvenir de Top Chef. Vous conseillerez à d'autres jeunes chefs d'y participer ? 

Top Chef est une belle opportunité. On gagne en assurance, en crédibilité, en confiance, on affirme sa personnalité. On aiguise aussi sa créativité, sa réactivité. On ose des choses, des goûts, des produits. Donnez-moi un briquet et trois bouts de bois et je vous fait la cuisine (rires).  Donc de ce point de vue, tous les participants sont gagnants ! Après, il faut avoir le culot de le faire et tout le monde ne l'a pas. Se remettre en question constamment, loin de sa cuisine, de son petit confort, ce n'est vraiment pas évident. 

Après deux mois de tournage, d'effervescence loin de chez vous, comment se passe "le retour à la réalité ? 

Pas facile, surtout les premiers jours. Mais comme je l'ai dit, réussir Top Chef c'est la cerise sur le gâteau et le gâteau je l'ai déjà bouffé (rires). J'ai trouvé ma place, ici, en Aveyron, à côté de mon chéri dans un restaurant qui me plaît. Je suis heureuse avec Quentin, épanouie dans mon travail. On va améliorer le restaurant en continuant de faire ce que l'on aime. Tout ça n'a pas de prix !

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