Jérôme Broseta : "On vaut mieux que ce qu'on a montré"

  • Jérôme Broseta : "Montrer qu'on n'est pas arrivé là par hasard".
    Jérôme Broseta : "Montrer qu'on n'est pas arrivé là par hasard". JLB
Publié le
Centre Presse Aveyron

8e de finale aller. Le coentraîneur du SRA, Jérôme Broseta, ressent beaucoup de frustration après la prestation des siens dimanche devant Nevers (22-6). Et n’espère plus qu’une chose : "Prendre du plaisir" samedi soir (19 heures) dans la Nièvre. Entretien.

Le coentraîneur du SRA, Jérôme Broseta, ressent beaucoup de frustration après la prestation des siens dimanche devant Nevers (22-6). Et n’espère plus qu’une chose: "Prendre du plaisir" samedi soir (19 heures) dans la Nièvre. Entretien.

Quel sentiment domine au lendemain du 8e de finale perdu ?

Toujours le même: une grande déception. Car on a le sentiment de ne pas avoir montré notre plus beau visage. On vaut mieux que ce qu’on a montré dimanche. Alors, pourquoi? Je pense qu’il ne faut pas oublier qu’on avait Nevers en face. Et cette formation ne nous a laissé que des miettes. C’était vraiment compliqué. Mais c’est l’ampleur du score qui est regrettable quand on sait tous les efforts réalisés pour arriver jusque-là.

Rodez au meilleur de sa forme aurait-il pu créer la surprise ?

Je ne sais pas car Nevers m’a vraiment impressionné. Davantage que Montauban d’ailleurs. Les Neversois ont été froids, pragmatiques... Bref, on avait l’impression d’avoir un mur en permanence face à nous. C’est dommage car on aurait vraiment aimé faire cet exploit devant notre public.

Que vous ont dit les joueurs à la fin du match ? Pourquoi ne sont-ils pas parvenus à se libérer ?

Je ne sais pas, c’est un mélange de choses. Plutôt que d’aller agresser cette formation de Nevers qui nous craignait sur ce point précis, on l’a regardée. Je pense qu’il y avait également de la fatigue dans nos rangs. Car nous, ça fait un moment qu’on est en mode phases finales! On a toujours été sous pression. Alors, mentalement, on était déjà entamé et loin d’être frais comparé à Nevers qui, lui, débutait sa saison dimanche. Toute la phase régulière, il avait pu faire tourner son effectif et se préparer parfaitement à son objectif: accéder à la Pro D2.

Il y a donc beaucoup de regrets dans votre camp malgré ce jour de fête ?

Oui, j’ai vraiment les «boules» pour les joueurs car ils n’ont pas pris de plaisir dimanche. Et quand on sait tous les efforts qu’ils ont faits pour arriver jusqu’ici, c’est vraiment rageant. On aurait dû faire la fête dimanche... On pensait vraiment que l’événement suffirait à lui-même mais ça n’a pas été le cas. On a essayé de jouer par instants mais on n’y est pas arrivé et on s’est agacé. On est sorti du match petit à petit quand Nevers contrôlait parfaitement. On aurait vraiment cru qu’ils (les Neversois) étaient programmés pour ça !

Désormais, comment aborder le match retour samedi soir ?

Il faut essayer de prendre du plaisir mais ne pas jouer en totale décontraction sinon on en prendra 50! Il faut qu’on montre notre vrai visage pour dire qu’on n’est pas arrivé là par hasard. Après, adviendra ce qui adviendra mais on ne doit pas sortir de la rencontre avec des regrets comme dimanche.

Après cette saison plus que réussie, la prochaine sera celle de l’ambition. Cela ne vous met-il pas davantage de pression ?

Non car c’est ce qui est excitant, c’est ce qui nous fait rêver. Après, comme je l’ai dit dimanche aux joueurs, il y a toujours des phases d’apprentissage dans la vie. Cette saison, on est parvenu à se qualifier; la saison prochaine, il faudra savoir gérer ces matches de phases finales. Le groupe est jeune et il grandit. On va essayer de conserver un maximum des joueurs car on croit fort en leurs qualités pour l’avenir. Et si on veut s’installer durablement en Fédérale 1 avant de voir plus haut, nous devons viser haut. Car si tu joues le maintien chaque saison, un jour ou l’autre, tu te casses la figure.

Vous avez rempilé une saison de plus au Stade Rodez Aveyron. Qu’est-ce qui a motivé votre choix ?

Moi j’avais dit dès le départ que si Patrick (Furet) restait, je resterai. Il a re-signé donc la question ne s’est pas posée. C’était une évidence pour moi de continuer l’aventure à ses côtés. Car je cherche avant tout l’aventure humaine et dans le staff, on s’entend très bien. Puis, quand on voit les progrès réalisés par l’équipe, c’est jouissif.

Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?