Rugby : Pas de miracle mais l’honneur sauf pour Rodez

  • Rodez nourrira à coup sûr des regrets mais est sorti la tête haute de sa confrontation avec Nevers.
    Rodez nourrira à coup sûr des regrets mais est sorti la tête haute de sa confrontation avec Nevers. Fabien Bellol / CP
  • Rugby : Pas de miracle mais l’honneur sauf pour Rodez
    Rugby : Pas de miracle mais l’honneur sauf pour Rodez
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Jean-Michel Manquat

8es de finale retour. Facile vainqueur à l’aller (22-6), Nevers a vécu un match retour compliqué contre Rodez qui a mené 24-18 avant de s’incliner 28-24. La saison est désormais terminée pour le SRA.

"Personne ne parlera de ce match dans six mois", lâchait Jean Anturville, entraîneur de Nevers, à chaud, manière de répondre par anticipation à ceux qui ont quitté le Pré-Fleuri en portant un jugement très mitigé sur le niveau de jeu des Neversois hier... Les Ruthénois, de leur côté, sont repartis pour l’Aveyron avec la conviction d’avoir lavé leur honneur.

"Chez nous, on était à genoux. On s'est relevés"

"Il fallait effacer l’affront qu’on s’était fait à nous-mêmes. Chez nous, on était à genoux. Aujourd’hui (hier, NDRL), on s’est relevés", appréciait Patrick Furet, l’entraîneur de Rodez. Même s’il y a toujours une part d’incertitude dans un match, et heureusement, nul ne croyait sérieusement que Rodez pouvait remonter les seize points concédés sur sa pelouse face aux Neversois. C’est bien pourquoi Jean Anturville et son staff avaient décidé de faire tourner leur effectif. Certes, sans Vaudaine, Colati, Bonet, Salavea, Bastide, Viazzo et Bonvalot, pour ne citer qu’eux, l’équipe qui a débuté hier était compétitive. Mais il est toujours difficile de se transcender quand on a déjà la quasi-certitude que l’on va se qualifier. Et qu’une équipe changée à moitié manque forcément de cohésion.

Le match d’hier est de ceux que l’on oubliera donc vite à Nevers, mais qui doivent quand même servir d’avertissement. Plus agressifs que chez eux, les Ruthénois n’avaient plus rien à espérer à la pause. James avait passé deux pénalités, et l’essai de pénalité accordé au pack neversois faisait que l’Uson menait 13-3 et 35-9 sur l’ensemble des deux matches. Privés de Baron, leur demi d’ouverture (entorse à la cheville gauche) dès la 11e, les visiteurs allaient pourtant réussir à semer le doute chez les Neversois en dominant outrageusement la deuxième mi-temps sauf dans les dernières minutes. La mêlée locale était chahutée et Badiu marquait un premier essai pour Rodez qui se livrait sans retenue.

A dix minutes de la fin, Rodez mène

À force de subir, de reculer et de regarder les « sang et or » jouer, Nevers, en infériorité numérique (carton jaune à Diotallevi) était puni à deux reprises par deux essais de Burtila et Pallarès en six minutes. Et comme Criotier les bonifiait, Rodez se retrouvait aux commandes (24-18) alors qu’il restait dix bonnes minutes à jouer. Il n’y avait pas (encore) le feu au Pré-Fleuri, mais l’affaire était mal engagée. Dans ce match où l’orgueil et l’honneur primaient, les Neversois allaient avoir le sursaut que leurs supporters attendaient d’eux. La première pénalité concédée par Rodez en deuxième mi-temps (à la 72e) était convertie par James. Et ce même James était ensuite à l’origine d’un troisième essai marqué par Vitale.

L’Uson repassait devant (28-24) et conservait cet avantage qui suffit au bonheur d’un soir. "On est en phases finales, il faut arrêter de se prendre le chou", tranchait Jean Anturville. Rodez quant à lui quitte la compétition l’honneur sauf mais sûrement avec beaucoup de regrets...

 

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