Tennis : Capdenac, Petit Poucet déjà dans le grand bain

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    Tennis : Capdenac, Petit Poucet déjà dans le grand bain Archives Jean-Louis Bories / CP
Publié le , mis à jour
Maxime Raynaud

1ere journée. Promus à la surprise générale au sein du 3e échelon français, les Capdenacois débutent demain une nouvelle aventure par la réception d’Issoire à partir de 9h.

Un grand non. Puis un rire. Et une réponse qui fuse. "Évidemment qu’on n’a pas de pression !" s’exclame Mathieu Desroches, président d’un TC Capdenac qui s’est invité à la surprise générale à la table des meilleurs clubs français.

En 2010, "c'était déjà un exploit"

Demain, à partir de 9heures, le Petit Poucet du 3e niveau hexagonal étrennera son nouvel habit sur ses propres courts face à Issoire. Un premier match en forme, déjà, de rencontre pour la survie au sein d’une division où la bande à Marcus Willis croisera notamment Arnaud Clément (Aix-en-Provence) et de nombreux très bons joueurs. Mais, en fait, à les écouter, les Capdenacois n’en font pas vraiment cas. Et sont déjà prêts à croquer à pleines dents dans cette nouvelle aventure, la 3e depuis 2007 et la découverte de la N4. "Déjà, c’était un exploit de monter en N3 (en 2010), sourit le président. Alors réussir à se maintenir cette saison, ce serait presque inespéré. Mais on disait déjà ça l’an dernier..."

Avec Capdenac, pronostiquer quoique ce soit s’apparente en effet souvent à un camouflet. Surtout qu’avec un effectif inchangé, à l’exception des arrivées de l’Argentin Walter Rodriguez et de l’Anglais Jack Carpenter, on voit mal comment l’alchimie aurait soudainement disparu. D’ailleurs, Jean-Claude Lacan, l’un des deux coaches avec Bruno Delfraisy, pose à nouveau les bases de la force du TCC : l’humilité et... l’effet de surprise. "Pour nous, c’est du bonus. À chaque fois, on va jouer contre plus fort que nous, concède-t-il. Mais on n’a rien à perdre. Et puis, en tennis, ça n’est pas comme en foot où, avec 30 matches, tu ne peux pas tenir la longueur. Là, c’est un peu comme une coupe face à 5 équipes qui, à l’exception de Saint-Germain-du-Puch, ne nous connaissent pas".

Une coupe d’un mois donc, mais dont la première manche -disputée non plus en 5 mais en 4 simples et toujours 2 doubles- peut déjà permettre aux Aveyronnais d’être fixés. Comme eux, les Puydômois font figure de poids légers de la poule. Mais avec Capdenac, on ne sait jamais. Et rien ne dit que ça change.

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