Football: pour Rodez, ce fut un 10 mai presque parfait

Ce groupe C du CFA ne veut vraiment pas livrer tous ses secrets! Il faudra bel et bien patienter jusqu’à la dernière journée, le 24 mai face à Hyères, pour savoir si Rodez retrouvera - ou pas  - le National, trois saisons après l’avoir quitté.
Car si la soirée d’hier aurait pu être parfaite, elle ne l’a finalement pas totalement été. Le Raf est certes resté dans la course à la montée en dominant Marignane (1-0) mais il n’a pas totalement décroché ses concurrents. Car peu avant le coup de sifflet final, tout le monde cherchait partout les scores des concurrents directs: Grenoble et Marseille Consolat. Et si le premier a certainement dit au revoir à ses chances d’accession en concédant le nul au Pontet (1-1), le second cité a en revanche désormais la voie toute tracée vers le National après son succès à Tarbes (2-0).
Les Méditerranéens ont plus que jamais les cartes en mains avant leurs deux dernières rencontres, face au Pontet puis à Cannes. Rodez, à qui il ne reste plus qu’une rencontre, n’a donc plus qu’à prier voire brûler un cierge pour espérer un faux pas de son adversaire qu’il ne porte pas franchement dans son cœur...

Boutabout met Rodez à l’abri

Bref, en attendant, les Ruthénois peuvent avoir le sentiment du devoir accompli. Car ils n’ont que très rarement, pour ne pas dire jamais, tremblé devant leur public - venu en grand nombre (2000 personnes) - hier soir. D’ailleurs, ils n’auront pas eu besoin de grand temps pour se mettre à l’abri.
Un centre millimétré de Julien Lorthioir à destination de la tête de Mansour Boutabout aura suffi (25e). Sereins, appliqués et vigilants défensivement, les hommes de Franck Plenecassagne ont ensuite livré une partie fort sérieuse.
Le seul hic de cette belle soirée aura été la finition. Un mal récurrent ces dernières saisons au Raf... Car que d’occasions franches ont été manquées hier soir à l’image de la frappe à bout portant sur le portier adverse de Boutabout (65e) ou encore la tête plus difficile à mettre à côté que dedans de Chougrani peu avant!
Bref, si au final, toutes ces opportunités gâchées se sont avérées anecdotiques, elles auraient tout de même pu coûter cher si le jeune gardien Pierre Laborde-Turon, suppléant de Damien Rascle, n’avait pas veillé au grain jusque dans les dernières secondes du match. Si parfois, la soirée prenait des allures de cauchemar, elle aura finalement été parfaite. Enfin presque car Consolat, lui non plus, n’a pas manqué son 10 mai. Entre Rodez et les Marseillais, l’histoire n’est pas prête de se terminer...