CaracTerres, un nouveau magazine à l’accent aveyronnais

  • Le premier numéro est "évidemment" en partie consacré à Soulages.
    Le premier numéro est "évidemment" en partie consacré à Soulages. Lola Cros / CP
  • Catherine Samson et Maurice Subervie en sont à l'initiative.
    Catherine Samson et Maurice Subervie en sont à l'initiative. Lola Cros / CP
  • Catherine Samson entend honorer le "contenu rédactionnel et iconographique".
    Catherine Samson entend honorer le "contenu rédactionnel et iconographique". Lola Cros / CP
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Lola Cros

Nouveauté. En kiosque et en librairie dès aujourd'hui, CaracTerres est le tout nouveau "bébé de papier" de Catherine Samson. Ce magazine annuel se veut être le magazine de l'Aveyron "qui entreprend, qui crée".

"Le voilà !", lance Catherine Samson, un large sourire accroché aux lèvres, en présentant son "bébé de papier, fruit d’une année de travail". Aujourd’hui est un grand jour pour ce tout nouveau magazine annuel... Le N°1 est (enfin) disponible, au prix de 14,80 €, dans tous les points de vente de journaux et de très nombreuses librairies, ainsi que sur le site www.caracterresmagazine.fr et prochainement dans la boutique du Musée Soulages.

Une année de "travail colossal" plus tard...

"C’est un travail colossal" concède l’initiatrice du projet, journaliste de formation et d’expérience, qui avoue ne pas en avoir soupçonné l’ampleur avant de s’y frotter. "Passionnant" pour autant. L’aventure a commencé il y a un an, avec la réalisation des tout premiers reportages. L’occasion de revenir sur la genèse du projet, né d’une simple conversation impromptue et de diverses rencontres.

Catherine Samson confie s’être sentie "accompagnée, portée" par l’enthousiasme qu’elle a su communiquer autour d’elle et du magazine. Si elle a signé la grande majorité des articles de ce N°1 collector, Catherine Samson s’est entourée de collaborateurs rencontrés sur le chemin de "CaracTerres" : de la libraire espalionnaise Sylvie Lacan à Michel Bras qui, enthousiasmé, a accepté de publier des extraits de ses carnets de croquis, "des documents inédits" précise la journaliste.

Aucun sujet n'en est exclu

Dans cet ouvrage - le mot est lâché- de 144 pages, la rédactrice ne s’interdit aucun sujet, aucun thème "sauf la politique-politicienne, qui ne m’intéresse pas", corrige-t-elle d’un trait. "Économie, histoire, culture, tout ce qui tourne autour de la création a sa place dans CaracTerres", ajoute-t-elle. Et elle entend bien "donner de la place au contenu rédactionnel et iconographique", insiste Catherine Samson, sous le regard approbateur de son complice photographe, Maurice Subervie, qui signe la quasi-intégralité des photos de ce premier numéro.

"Les sommaires sont à géographie très variable", lâche-t-elle encore, elle qui grouille déjà d’idées pour le prochain numéro, à paraître en mai 2015. "J’ai envie de promouvoir cet Aveyron-là", celui qu’elle "sillonne depuis longtemps", qu’elle "connaît bien" et qui regorge d’une "foultitude de gens créatifs, porteurs d’énergie et de dynamisme".

10 000 exemplaires et un budget de 60 000 €

Tiré à 10 000 exemplaires, le CaracTerres 2014 -comme tous ceux qui suivront- est destiné "aussi bien aux Aveyronnais qu’à toutes les personnes qui passent en Aveyron, qui aiment l’Aveyron". Un premier jet estimé à 60 000 € pour lequel Catherine Samson est partie à la recherche d’annonceurs. Ces derniers sont finalement "nombreux", "séduits par la prise de risque, parce que oui, c’en est une", explique la rédactrice.

Au menu de ce numéro : Soulages "évidemment", une longue réflexion sur la ruralité, un portfolio de Michel Bras, le roquefort comme vous ne l’avez jamais vu... et de belles surprises !

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