Grèce: la gauche anti-austérité en tête à Athènes et sa région

  • Le leader du parti grec de la gauche radicale Syriza Alexis Tsipras vote pour les élections locales à Athènes le 18 mai 2014
    Le leader du parti grec de la gauche radicale Syriza Alexis Tsipras vote pour les élections locales à Athènes le 18 mai 2014 AFP - Louisa Gouliamaki
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AFP

Le parti de la gauche radicale Syriza arrive en tête dimanche aux élections locales grecques pour la mairie d'Athènes et la région d'Athènes, la plus peuplée de Grèce, devançant les candidats de la coalition conservateurs-socialistes au pouvoir, selon un sondage sortie des urnes.

En Attique, la région de la capitale, la candidate du Syriza obtiendrait entre 27 et 31% des voix et devancerait l'actuel chef de la région soutenu par les socialistes (entre 20 et 24,5%) tandis qu'à Athènes, le candidat de Syriza (20-24%) arriverait devant l'actuel maire, Georges Kaminis (19-23%), soutenu par les socialistes.

Si ces scores se confirment dans les résultats attendus à partir de 20h00 GMT, ils iraient au-delà des espérances de Syriza et de son dirigeant, Alexis Tsipras, qui ambitionnait d'atteindre le second tour dans ces deux circonscriptions. La région d'Athènes compte pour 30% du corps électoral grec.

La gauche grecque a fait de ces élections locales un test national et son dirigeant n'a jamais caché qu'il voyait ce scrutin, dont le second tour coïncide avec les européennes, comme un tremplin vers d'éventuelles législatives anticipées.

A Athènes, le candidat soutenu par le Premier ministre conservateur, Antonis Samaras, arriverait en 3ème position mais un candidat dissident avait handicapé la droite. Le candidat et porte-parole du parti neonazi Aube dorée, Ilias Kassidiaris, pointerait quatrième avec un score élevé entre 14 et 17%.

Dix millions de personnes sont appelées à élire 325 maires et 13 présidents de régions, dont 8 sont actuellement socialistes ou apparentés. Les sondages sortie des urnes des autres villes et régions n'étaient pas encore disponibles.

Ce scrutin doit permettre de déceler les tendances de l'électorat vis-à-vis de la coalition au pouvoir depuis deux ans, usée par la politique de rigueur mais qui se prévaut d'une "stabilisation" politique et économique après quatre ans de crise.

Source : AFP

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