Tour d'Italie : 16e, Geniez espère "encore grapiller" des places

  • Tour d'Italie : 16e, Geniez espère "encore grapiller" des places
    Tour d'Italie : 16e, Geniez espère "encore grapiller" des places Archives CP
  • 2014 CYCLISME GIRO 2014 CYCLISME GIRO
    2014 CYCLISME GIRO PIXROD
Publié le , mis à jour
Maxime Raynaud

16e étape. 16e au général et 3e Français après deux semaines de course, le Flavinois rêve toujours d’une étape. Mais alors que se profilent aujourd’hui les Dolomites, le coureur de la FDJ.fr ne veut pas non plus tout perdre.

On pourrait croire que pour Alexandre Geniez, actuel 16e du classement général du tour d’Italie -à 13minutes du Colombien Rigoberto Uran (Omega Pharma) -, c’est la dolce vita sur le tour d’Italie.

"Je suis quand même satisfait de mon Giro pour l'instant"

Mais à entendre le 3Français, derrière Pierre Rolland (8e, Europcar) et Alexis Vuillermoz (14e, AG2R) (lire l'article de l'Equipe.fr "Trois Français dans le Top 20"), la vie n’est pas si belle après deux semaines de course. On exagère, le Flavinois de la FDJ.fr ne broie pas non plus du noir. Il lui manque seulement quelque chose. "Je ne peux pas me plaindre et je suis quand même satisfait de mon Giro pour l’instant", précisait hier l’Aveyronnais, lors de la dernière journée de repos.

Mais c’est bien connu, l’appétit vient en mangeant. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la Vuelta 2013 et cette victoire lors de l’étape reine à Peyragudes lui en ont donné un d’ogre. "Quand on a connu ça, on a forcément envie d’y goûter à nouveau, reconnaît-il. C’est mon but. Mais c’était peut-être plus facile jusqu’à présent."

"Encore grappiller"

En bon professionnel, Alexandre Geniez a en effet jeté un œil sur le profil à venir. Et s’il confiait dans ces colonnes avant le départ avoir ciblé la troisième semaine, il sait bien que la partie de plaisir n’en sera pas une à partir d’aujourd’hui et des fameuses Dolomites. "Jusqu’à présent, je m’attendais à plus dur, avouait-il hier à l’évocation de son premier Giro, relevant au passage l’engouement transalpin. Mais là, ça va être quelque chose..."

Des cols mythiques tels le Stelvio, une température au sommet annoncée à -3°C "et même de la neige" voire du gel : le Tour d’Italie dans sa version dantesque, c’est pour les prochains jours. Tandis que son partenaire sprinteur Nacer Bouhanni a accumulé les succès-trois depuis le départ irlandais-, rien n’incite vraiment à imaginer une folle échappée du grimpeur. Son équipe a déjà réussi sa course, affirmant au passage un statut d’élément à surveiller, mais a désormais surtout un maillot rouge à défendre.

"J'espère encore grapiller quelques places"

Alors, un brin esseulé, Geniez ne se fait pas trop d’idées. "Le choix de l’équipe est de rester placée. Ce sera compliqué pour une échappée. Jeudi, l’étape peut s’y prêter, prévoit-il. Mais ça ne sert à rien de prendre le risque de tout perdre."

Le récent 44e du Tour de France 2013 et 47e de la dernière Vuelta a fait ses comptes. S’il espère "encore grappiller quelques places", un top 15 à l’arrivée ne serait pas non plus une mauvaise opération. "Je serai plus tranquille pour en parler samedi,sourit-il. Mais évidemment, ce serait bien." Et encore mieux s’il parvenait à ajouter la cerise sur ce beau gâteau.

2014 CYCLISME GIRO
2014 CYCLISME GIRO PIXROD

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?