Roland-Garros: Monfils sauve la patrie, retrouvailles Nadal-Ferrer

  • L'Allemande Andrea Petkovic  sourit après avoir éliminé la Néerlandaise Kiki Bertens, le 2 juin 2014 à Roland-Garros L'Allemande Andrea Petkovic  sourit après avoir éliminé la Néerlandaise Kiki Bertens, le 2 juin 2014 à Roland-Garros
    L'Allemande Andrea Petkovic sourit après avoir éliminé la Néerlandaise Kiki Bertens, le 2 juin 2014 à Roland-Garros AFP - Miguel Medina
  • L'Espagnol Rafael Nadal salue le public de Roland-Garros après sa victoire sur le Serbe Dusan Lajovic, le 2 juin 2014 à Paris
    L'Espagnol Rafael Nadal salue le public de Roland-Garros après sa victoire sur le Serbe Dusan Lajovic, le 2 juin 2014 à Paris AFP - Kenzo Tribouillard
  • L'Espagnol David Ferrer sert face au Sud-Africain Kevin Anderson, le 2 juin 2014 à Roland-Garros
    L'Espagnol David Ferrer sert face au Sud-Africain Kevin Anderson, le 2 juin 2014 à Roland-Garros AFP - Kenzo Tribouillard
  • Gaël Monfils face à l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez, le 2 juin 2014 à Roland-Garros
    Gaël Monfils face à l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez, le 2 juin 2014 à Roland-Garros AFP - Miguel Medina
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AFP

Gaël Monfils a, comme souvent, sauvé la mise des Français à Roland-Garros, en accédant lundi aux quarts de finale de Roland-Garros, où Rafael Nadal et David Ferrer se livreront à une répétition de la finale de 2013.

Comme en 2008, 2009 et 2011, il n'en reste qu'un et il a pour nom Monfils. Le Français, tête de série N.23, s'est qualifié pour la quatrième fois de sa carrière pour les quarts de son tournoi de coeur.

Contre un autre joueur usé comme lui par la répétition des efforts, l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez (41e), le Parisien, demi-finaliste en 2008, s'est montré le plus frais (6-0, 6-2, 7-5).

Pour un joueur ordinaire, le retrouver en quarts en Grand Chelem alors qu'il n'a pas joué dans le mois qui a précédé -en raison d'une blessure à une cheville- relèverait de l'impossible. Pas pour Monfils.

L'homme élastique a toujours eu une préparation chaotique pour Roland-Garros. En 2009, il n'avait joué avant qu'un match, à Monte-Carlo. Cette année, son total se montait à cinq matches joués, le dernier en avril.

"A chaque fois que j'arrive ici, je me sens bien. J'arrive à développer un super tennis", a-t-il simplement constaté. Il lui faudra bien cela pour résister en quart à Andy Murray (N.7), un joueur qu'il connaît depuis très longtemps.

Le Britannique, demi-finaliste en 2011, s'est défait en trois sets (6-4,7-5, 7-6 (7/3)) de l'Espagnol Fernando Verdasco (N.24), un adversaire qui lui réussit bien puisqu'il l'a battu dix fois en onze rencontres.

- Des retrouvailles inéluctables -

Il est difficile de dégager un favori car Murray, qui a subi une petite opération au dos à l'automne dernier, ne semble pas avoir encore complètement retrouvé son niveau de vainqueur de l'US Open en 2012 et de Wimbledon en 2013.

L'Ecossais attend en tout cas avec impatience ce match. "C'est un fantastique athlète et un mec très sympa, a-t-il souligné. Il devrait y avoir quelques points amusants, à cause de la manière dont nous jouons l'un et l'autre."

L'autre quart prévu mercredi, pour peu que la pluie ne s'en mêle pas trop, ne devrait pas non plus manquer d'intérêt. Il opposera Nadal et Ferrer, les deux finalistes de l'an passé.

Leurs retrouvailles paraissaient depuis quelques jours déjà inéluctables, tant les deux Espagnols ont survolé leurs quatre premiers matches.

Nadal, N.1 mondial et huit fois vainqueur à Paris, s'est promené lundi (6-1, 6-2, 6-1), comme lors de ses rencontres précédentes, face au Serbe Dusan Lajovic, 83e mondial.

Alors qu'on s'inquiétait pour lui après un printemps récompensé par un seul titre, à Madrid, il n'a lâché que 23 jeux jusque-là et n'a pas concédé le moindre set. Mais ce chiffre est à relativiser, car il n'a encore rencontré aucun joueur du Top 50.

- 'Différent de l'an dernier' -

Ferrer a connu une première semaine presque aussi paisible. La tête de série N.5 a concédé son premier set (6-3, 6-3, 6-7 (5/7), 6-1) face au Sud-Africain Kevin Anderson (N.19).

Le Valencien a longtemps nourri un fort complexe d'infériorité face à Nadal. L'an passé, pour la première finale de sa carrière en Grand Chelem, il avait été inhibé par l'enjeu, et Nadal s'était montré implacable (6-3, 6-2, 6-3).

Mais, même si ses statistiques contre le Majorquin sur terre battue (2 victoires, 17 défaites) ne portent guère à l'optimisme, Ferrer espère que les circonstances, différentes, mèneront cette fois-ci à un autre résultat.

"Ce sera différent de la finale de l'an dernier, pense-t-il. Le contexte, les conditions de jeu, le temps ne sont pas les mêmes. L'an passé, j'étais très nerveux. Je vais entrer sur le court en essayant de ne pas y repenser."

Ferrer a tiré des enseignements et sûrement de la confiance de leur dernier affrontement en quarts à Monte-Carlo en avril, où il s'était imposé en deux sets (7-6, 6-4).

Dans le tableau féminin, la journée a été marquée par le retour en grâce de l'Allemande Andrea Petkovic (N.28), qui n'avait plus joué de quart en Grand Chelem depuis 2011.

Source : AFP

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