Escrime : les Ruthénoises à Boston avec les Américaines

  • Amélie Awong, Tifaine Pierre (les plus à gauche) et Alexandra Louis-Marie (à droite) ont décollé pour Boston lundi avec Ingrid Ursulet alors que Coraline Vitalis (centre) a, elle, dû renoncer car blessée à la cheville.
    Amélie Awong, Tifaine Pierre (les plus à gauche) et Alexandra Louis-Marie (à droite) ont décollé pour Boston lundi avec Ingrid Ursulet alors que Coraline Vitalis (centre) a, elle, dû renoncer car blessée à la cheville. CP
Publié le
A.P.

Tout juste championnes de France juniors par équipes, quatre épéistes ruthénoises sont parties en début de semaine, et jusqu’au 20 juin, aux USA, en stage avec leurs homologues américaines.

Après la consécration nationale, le rêve américain. Alexandra Louis-Marie championne de France juniors, Coraline Vitalis et Amélie Awong médaillées de bronze et Tifaine Pierre dans le top 10. Et, de surcroît, le titre par équipes. Aucun doute possible depuis le tout récent championnat de France juniors, les épéistes de l’Escrime Rodez Aveyron règnent sans partage sur leur arme - l’épée - au plan national.

Celles-là même qui sont depuis plusieurs mois habituées à représenter la France sur la scène internationale -coupes et championnats d’Europe et du Monde juniors - ont ainsi tapé dans l’œil de la fédération étasunienne. C’est leur maître d’armes à Rodez et membre de l’équipe de France, Bruno Gares, qui l’explique:  "Elles ont décollé lundi matin pour Boston. Elles y resteront jusqu’au 20 juin, juste avant le championnat de France seniors (elles y seront surclassées, NDLR) où elles joueront la montée en D1. La Fédé des USA leur finance ce séjour où elles seront chargées de préparer leurs athlètes pour leurs prochaines échéances continentales." 

Coraline Vitalis blessée (rupture d’un ligament de la cheville), ce sont donc Alexandra Louis-Marie, Tifaine Pierre, Amélie Awong et Ingrid Ursulet qui en découdront "au moins quatre heures par jour" avec les Américaines, aussi bien juniors que seniors. Une sacrée opportunité pour ces épéistes, encore étudiantes à la ville, qui sont en train de faire de Rodez une place forte de l’escrime au féminin. Car si Fabrice Jeannet, José-Luis Abajo ou encore Daniel Jérent ont fait, ces dernières saisons, du piton un des centres névralgiques en France de la discipline, les demoiselles restaient un peu en reste jusqu’à présent. La donne est donc en passe de changer.

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