Rodez : les collèges privés font leur révolution

  • Pierre-Marie Puech et Alain Clet travaillent main dans la main.
    Pierre-Marie Puech et Alain Clet travaillent main dans la main. Charles Leduc
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Charles Leduc

Enseignement. Dès la rentrée, les établissements ruthénois Saint-Joseph et le Sacré-Cœur présenteront une nouvelle organisation. Dans le même temps, à Onet, Canaguet ne sera plus une annexe, mais un collège à part entière.

"On renouvelle tout!", lance Alain Clet, le directeur du lycée François-d’Estaing. Et son homologue de Saint-Joseph d’expliquer que les collèges d’enseignement privé catholique de la ville sont en pleine réorganisation: "Sur Rodez, il y avait deux collèges: Saint-Joseph et le Sacré-Cœur, le dernier étant sur deux sites, Sainte-Marie, en ville, et Canaguet, à Onet. Durant un an, à l’initiative du directeur diocésain Claude Bauquis, une commission ad hoc s’est mise en place et a travaillé autour de quatre mots-clés: complémentarité, unité, cohérence et lisibilité". Une réflexion qui a débouché, en mars dernier, sur une petite révolution, dont les parents des collégiens ruthénois du privé ont été informés par courrier, il y a un mois. Une nouvelle organisation qui entrera en vigueur à la rentrée de septembre.

Grandes manoeuvres

Il a en effet été décidé que le collège de Canaguet devienne "autonome". L’établissement castonétois perdra ainsi son statut d’annexe et sera doté d’une administration et d’un directeur: Alain Clet en l’occurrence. Tout en restant à la tête de François-d’Estaing, il dirigera le collège de Canaguet qui va s’étoffer. Pour cause, de six classes actuellement, il en comptera douze cet automne: trois classes pour chaque niveau, de la 6e à la 3e."Là-bas, il y a un véritable potentiel", estime Pierre-Marie Puech, au regard du nombre grandissant d’inscriptions à Onet-le-Château, une commune qui "se développe". Le directeur de Saint-Joseph, justement, prendra pour sa part les rênes du collège du Sacré-Cœur qui se trouve dans Rodez. "L’idée consiste à avoir une unité de direction en centre-ville, tout en maintenant les collèges Saint-Joseph et du Sacré-Cœur", explique-t-il.

Créer un lien entre collèges et écoles

Au-delà de simplement vouloir rationaliser les locaux qu’ils occupent, les deux collèges privés veulent, avec ce grand chambardement, favoriser "un lien entre les collèges et les écoles environnantes". Une complémentarité comparable à celle qui s’est instaurée à Rodez, il y a maintenant quelques années, entre les collèges et lycées d’enseignement privé catholique (le lycée Louis-Querbes compris). "Il s’agit d’une façon de leur donner plus de cohérence", déclare Alain Clet. Certes, "le paysage évolue", mais ce dernier, tout comme Pierre-Marie Puech, assure que cette réorganisation ne changera rien au quotidien des élèves et que chaque établissement scolaire conservera sa propre identité.

Notons qu'à la rentrée de septembre, Saint-Joseph comptera 750 collégiens, le Sacré-Cœur, en centre-ville, en accueillera 160, et Canaguet, à Onet-le-Château, en aura 230.
 

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