Pensez-vous nécessaire de raser les arbres de l'avenue Victor-Hugo ?

  • Le mur d’enceinte du carmel, donnant sur l’avenue, est appelé à disparaître.
    Le mur d’enceinte du carmel, donnant sur l’avenue, est appelé à disparaître. José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Urbanisme. La réhabilitation du carmel pourrait donner le la de la seconde phase de la rénovation de l’avenue. Mais faudra-t-il abattre les arbres du côté impair qui masquent des façades parfois disgracieuses ?

Aujourd’hui, seule une partie de l’avenue Victor-Hugo, le côté donnant sur le jardin public du foirail en l’occurrence, a fait peau neuve. Et le reste ? "On attend", répond le maire, Christian Teyssèdre. "On le fera au cours de ce mandat mais, d’abord, il y a d’autres quartiers à voir: le Faubourg, la rue Béteille, Saint-Éloi, etc." Cependant, une réflexion est en cours dans l’optique d’attaquer cette seconde phase de travaux. Un chantier qui devra générer "une harmonie entre les deux côtés de l’avenue". En ces temps de réflexion, la Ville attend notamment que l’évêché réalise les travaux du carmel, où ses services prévoient de déménager durant le premier semestre 2016.

"La transformation du site débutera à compter de la rentrée de septembre, et devrait durer 18 mois", confirment les services de Mgr François Fonlupt. Et d’ajouter qu’il est envisagé de créer "un lieu qui s’ouvre sur la cité". Justement, pour donner corps à ce souhait, il est prévu que le carmel soit, entre autres, débarrassé du mur d’enceinte qui longe la rue Combarel (où se trouve actuellement son entrée) et court sur une partie de l’avenue Victor-Hugo.

"Ce projet nous plaît beaucoup", confie Christian Teyssèdre, qui aimerait que l’évêché permette "une liaison piétonnière jusqu’à la rue Combarel". Quoi qu’il en soit, pour le premier magistrat, avec la transformation du carmel, "l’évêché créera un fil conducteur" pour la future réhabilitation du côté impair de l’avenue.

Revoir le stationnement de voirie

La municipalité sera toutefois confrontée à un dilemme: faudra-t-il ou non couper les arbres, comme ce fut le cas du côté donnant sur le jardin public? "Aujourd’hui, on ne peut pas dire que toutes les façades d’immeuble sont belles", explique le maire, en pointant notamment du doigt celui de la MSA, "Conserver les arbres permettrait de les cacher. Mais la décision n’a pas été prise."

Il rappelle dans la foulée, pour couper court à toute polémique, que "70%" de ceux qui ont disparu, l’année dernière, "étaient malades". En revanche, la municipalité souhaite que, sur le côté de l’avenue qu’il faudra revoir, les places de stationnement de voirie soient conservées. Néanmoins, elle ne cache pas sa volonté d’"améliorer la fonctionnalité", surtout sur les contre-allées. Sur tous ces sujets, l’édile assure que, "de toute façon, les Ruthénois seront consultés au préalable".  D’ailleurs, il se dit déjà "preneur d’idées".

Rodez : faut-il raser les arbres de l'avenue Victor-Hugo ?

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