Decazeville : Cannabis cherche propriétaire(s) désèspérement

  • Les policiers decazevillois ont mis la main sur 4,5 kg de résine de cannabis, 95 grammes de cocaïne, 4000€ en argent liquide ainsi que sur du matériel informatique, dissimulés dans le coffre du véhicule des deux fuyards.
    Les policiers decazevillois ont mis la main sur 4,5 kg de résine de cannabis, 95 grammes de cocaïne, 4000€ en argent liquide ainsi que sur du matériel informatique, dissimulés dans le coffre du véhicule des deux fuyards. Illustration AFP
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Interpellés en mars dernier après une course poursuite, trois habitants du Bassin nient toujours être les propriétaires d'une forte quantité de cannabis retrouvée dans le véhicule d'un des prévenus. La justice tente de démêler le vrai du faux. 

En mars dernier, après une course poursuite qui les conduira de l'ancienne cité minière jusqu'à Firmi, les policiers decazevillois ont mis la main sur 4,5 kg de résine de cannabis, 95 grammes de cocaïne, 4000€ en argent liquide ainsi que sur du matériel informatique, dissimulés dans le coffre du véhicule des deux fuyards. 

Trois mois plus tard, la question de la propriété des biens saisis par la justice se pose toujours. Mis en examen et placés depuis sous contrôle judiciaire, les deux trentenaires interpellés dans la foulée persistent à nier les faits. Les deux Decazevillois continuent, en effet, d'expliquer aux enquêteurs qu'ils ont découvert matériel informatique et stupéfiants lors du cambriolage qu'ils venaient de commettre dans un pavillon de Viviez. 

Or, après avoir découvert que le locataire de la maison en question n'était autre que l'ancien beau-frère de l’un des cambrioleurs présumés, les fonctionnaires ont voulu pousser plus avant leurs investigations. Comment ? En convoquant le locataire pour commencer. Un locataire qui ne se présentera finalement à l'hôtel de police qu'au mois de mai, soit plus de deux mois après les faits. 

De quoi mettre la puce à l'oreille à des enquêteurs qui après audition finiront par placer le Viviézois en garde à vue durant laquelle, lui aussi, martèlera que la drogue ne lui appartient pas... Le dossier est toujours aujourd'hui entre les mains du juge d’instruction de Rodez.  

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