4e édition. Pour la quatrième année consécutive, l’association Jump’Aveyron s’empare du site du Monastère. Désormais labellisé au niveau régional, le traditionnel CSO se tient d’aujourd’hui à dimanche avec, comme point d’orgue, le Grand Prix de la ville de Rodez.
C’est bien connu, on en veut toujours plus. L’association Jump’Aveyron n’échappe pas à la règle. Après trois années de succès, elle repart pour un tour d’aujourd’hui à dimanche avec son traditionnel concours de saut d’obstacles sur le site de Combelles, au Monastère.
"Notre concours tient la route"
Rançon de la gloire, comme seulement trois autres épreuves (Saint-Orens, Vacquiers et Auch), le CSO a reçu du comité Midi-Pyrénées le label « Grand Prix régional » pour sa 4e édition. Une "récompense, selon Sébastien Ardon, président de l’organisation. Cela veut dire que notre concours tient la route. Et l’impact est visible sur les cavaliers." Pour preuve, avec 950 engagés pros ou amateurs, la manifestation affiche une nouvelle fois complet.
Rayon qualité, ça n’est pas mal non plus. "C’est le gratin de la région", se félicite d’ailleurs Sébastien Ardon, lui-même engagé dans ce concours d’un niveau national. Les spectateurs reconnaîtront sûrement le Montpelliérain Harold Boisset, Émilie Laporte (Riom) ou encore les Toulousains Brice Grugeon, Alaric Pochet et Gilles Morrere.
De très nombreuses animations
Les Aveyronnais seront également dignement représentés par le Laissagais Jean-Christophe Puel ou encore le Ruthénois Victor Burtin. Pour cause, en plus des dotations (lots ou argent), les concurrents franchiront les obstacles avec, en ligne de mire, des billets pour les championnats de France. D’ici le Grand Prix de la ville de Rodez dimanche, point d’orgue des trois jours avec son concours à 1,35 m -le plus haut de l’épreuve-, le public pourra en outre rassasier sa faim de sport équestre.
L’équipe d’une vingtaine de bénévoles a en effet concocté toutes sortes d’animations, du baptême de poney à la balade en calèche en passant par la présentation d’étalons du Haras national et le village expo. "On a essayé d’améliorer l’accueil, les dotations, les animations, reprend Sébastien Ardon. Notre but c’est d’attirer les passionnés de chevaux mais également le grand public."
Il y a fort à parier que le but soit atteint au terme du week-end. En attendant un nouveau changement de dimension avec un label international ? On en veut toujours plus, c’est bien connu...
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