Périllos - La cité abandonnée reprend vie

  • Périllos voit affluer tout au long de l’année un public curieux de découvrir le village abandonné.
    Périllos voit affluer tout au long de l’année un public curieux de découvrir le village abandonné. © Estelle PUIG
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MIDI LIBRE

Les Pyrénées-Orientales abritent plusieurs villages abandonnés, dont Périllos. Se dressant au milieu des Corbières, il reprend vie petit à petit. 

On dirait le bout du monde. Blotti au cœur d’un paysage aride, Périllos voit affluer tout au long de l’année des randonneurs curieux de découvrir le village abandonné. Comme bon nombre de ses voisins, le site s’est développé autour d’un château appartenant au seigneur local. L’église consacrée à Saint-Michel date quant à elle du XIIe siècle. Typiquement romane, elle est dotée d’un clocher-mur.

Éloigné de la mer, et à la frontière de deux royaumes en conflits, Périllos ne se développa jamais normalement. Au XIXe siècle, le phylloxéra détruisit les vignes, l’une des rares ressources du village. Puis ce fut les deux guerres mondiales qui emportèrent les hommes valides. En 1970, le dernier habitant, un berger, partit lui aussi rejoindre le village voisin d’Opoul.
Renaissance Périllos tomba dans l’oubli et devint une curiosité pour les promeneurs. Mais, petit à petit, il renaît de ses cendres. Ainsi, une buvette a ouvert il y a quelques années et des chantiers de restauration sont en cours. Des vignes ont même été replantées sur des petits lopins de terre. Plusieurs familles s’emploient à redonner vie au village.


Pour les plus sportifs, vous pouvez rallier Opoul à Périllos à pied à travers la garrigue caillouteuse parsemée d’anciennes bergeries “les cortals”, témoins d’une activité pastorale intense il y a encore peu. 

À Opoul, prendre la direction du Château, puis de Périllos sur environ 5 km.

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