Yémen: violents combats entre rebelles et armée, des dizaines de morts

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  • Point de contrôle des forces de sécurité yéménites dans la province d'Omran, le 9 juin 2014
    Point de contrôle des forces de sécurité yéménites dans la province d'Omran, le 9 juin 2014 AFP/Archives - Mohammed Huwais
Publié le
Centre Presse Aveyron

De violents affrontements, au cours desquels l'aviation est intervenue, ont opposé l'armée yéménite aux rebelles chiites d'Ansarullah au nord de Sanaa, faisant des dizaines de morts, ont indiqué des sources militaires et tribales dimanche.

Les rebelles chiites d'Ansarullah, dont les bastions se trouvent dans les montagnes du nord du pays, gagnent du terrain en direction de la capitale, dans une tentative apparente d'élargir leur zone d'influence dans le futur Etat fédéral qui doit compter six provinces.

Les combats qui ont éclaté vendredi se sont intensifiés samedi dans la ville d'Amrane, à environ 45 km au nord de Sanaa, selon les sources militaires et tribales.

L'aviation yéménite est intervenue contre les rebelles qui tentaient de gagner des positions dans la ville, selon ces sources.

Selon une source médicale, au moins quarante personnes ont été tuées dans les seuls quartiers ouest de la ville. Un responsable du principal hôpital d'Amrane a indiqué de son côté que son établissement avait reçu les corps de 20 personnes, dont des soldats, des rebelles et des combattants tribaux.

Mais les sources militaires et tribales ont affirmé que les combats des deux derniers jours avaient fait "des dizaines de morts". Ce chiffre n'a pas pu être confirmé de source indépendante.

Les affrontements ont repris dans le nord du Yémen à la mi-juin après la rupture d'une trêve de 11 jours entre les rebelles et l'armée, appuyée par des combattants tribaux.

Fortement implantés dans le nord du pays où ils contrôlent la province de Saada, les rebelles s'étaient emparés début février, au prix d'affrontements ayant fait 150 morts, de localités de la province d'Amrane, au nord de la capitale, en délogeant le clan des Al-Ahmar, les puissants chefs de la confédération tribale des Hached.

Les rebelles sont issus du zaïdisme, une branche du chiisme majoritaire dans le nord du Yémen, alors qu'à l'échelle nationale, les sunnites sont prédominants.

Source : AFP

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