Tourisme. Aux abords du lac de Pareloup, les nombreux campings accueillent les premiers estivants. Le mauvais temps n’inquiète pas les professionnels du secteur, si toutefois celui-ci ne dure pas.
Si le short est la tenue estivale de rigueur, le pull et l’imperméable sont en ce moment vivement conseillés pour les vacanciers en goguette venus en Aveyron. Vêtue d’un long manteau beige, Brigitte, découvre pour la première fois le département. Le mauvais temps-qui risque encore de persister jusqu’à ce week-end-ne refroidit pas ses envies de partir à la découverte "des nombreuses richesses de l’Aveyron". Et de lancer dans un grand sourire: "Au lieu de se baigner dans le lac de Pareloup, on fait de la marche, on s’adapte! Rien ne viendra gâcher notre plaisir d’être en vacances."
La question de la météo n’est pas encore sur toutes les lèvres, mais "il ne faudrait pas que cela dure encore longtemps", assure Éric Albat, propriétaire du camping Soleil Levant qui s’étend au pied du barrage de Pareloup. Encore loin d’afficher complet, l’établissement voit arriver au compte-gouttes les estivants.
Prix attractifs
Quelques véhicules, immatriculés au Pays-Bas, sont déjà là depuis plusieurs jours. Cependant, rien d’inquiétant à ce que la saison démarre doucement alors que l’établissement a enregistré 30% de réservation supplémentaire pour le mois de juillet par rapport à l’été dernier. Quand d’autres établissements autour de Pareloup semblent plus en difficulté. "Notre clientèle vient beaucoup de l’étranger, explique le propriétaire du Soleil Levant. Mais à l’image des Français, ils recherchent avant tout des prix attractifs avec un maximum de services."
Au volant de sa voiturette de golf, Jean-Marc Carrière peaufine les derniers préparatifs avant le vrai début de la saison. Une poignée de caravanes occupent les emplacements du camping Le Doumergal, à Arvieu. Quelques enfants jouent bien à l’abri sous un auvent en attendant que cesse la pluie. Celui qui gère l’endroit depuis 1994, estime que les touristes vont arriver "dans quelques jours. Mais surtout au mois d’août". Jean-Marc Carrière croit savoir que le mauvais temps n’influera pas sur les réservations de son camping. Mais en revanche, "les touristes de passages s’attarderont moins longtemps dans le département. Au mois de juin, avec le beau temps, nous avons pu constater la différence", glisse-t-il. Pour autant, pas d’inquiétude pour les professionnels du secteur. Malgré le mauvais temps, les touristes ne semblent pas prêts de bouder l’Aveyron.
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