Olivier Marty, l’autre Aveyronnais sur WRC

  • Quatrième au scratch lors du dernier Lyon-Charbonnières, Olivier Marty, un Lyonnais baptisé en Aveyron, espère faire un podium sur le Rouergue.
    Quatrième au scratch lors du dernier Lyon-Charbonnières, Olivier Marty, un Lyonnais baptisé en Aveyron, espère faire un podium sur le Rouergue. AP
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A.P.

Portrait. Baptisé en l’église de Saint-Salvadou, le Lyonnais de 41 ans Olivier Marty se sent plus Aveyronnais que jamais au volant d’une Ford Focus WRC qu’il entend bien emmener sur une des trois marches du podium.

Marty, ça sonne du coin, non ? Normal, Olivier, le Lyonnais, est originaire de Saint-Salvadou. "Tous les étés, je les passais là-bas, avec mes grands-parents", dévoile-t-il tout juste. "Tu parles, il y a même été baptisé ! C’est ici son pays", tonne son cousin, Lionel, présent mercredi à la base d’essais d’Estaing-Le Nayrac, comme bon nombre des membres de sa famille.

"Faire un podium"

Mais même s’il profite du terroir, le pilote de 41 ans est là pour "faire un podium". "Oui, ça serait bien", précise-t-il avec calme. "Lors du dernier Lyon-Charbonnières, Olivier a terminé 4e au scratch alors que c’était sa première fois au volant d’une WRC", raconte son manageur et ami de 15 ans, Jean-Michel. Il s’agissait d’une Mini. Et avec son copilote, Thierry Salva, ils avaient même réussi à devancer des habitués de cette même auto, les Roché, Pierre et Martine.

Une écurie italienne

Un coup de maître qui s’est très rapidement transformé en véritable tremplin pour ce Rouergue. En effet, "Olivier s’est du coup fait remarquer par les Italiens de GP Racing", indique le manageur de celui qui est mécanicien en concession Mercedes à la ville. Cette écurie qui entend se faire connaître en France lui a ainsi proposé quelque chose. Grâce à des partenaires locaux, il est au volant de cette Ford Focus WRC. Et de toute une équipe (deux mécanos, un ingénieur, des relais techniques, des ouvreurs...) autour de lui. Prête à rendre ce week-end inoubliable.

Pilote usine chez Peugeot

Pour autant, le Gone qui a été pilote usine Peugeot au début des années 2000 ou qui a aussi remporté le trophée Saxo T4 quelques années plus tard, a une histoire contrariée avec le rallye du Rouergue. Même s’il y a obtenu de belles places d’honneur par le passé, ses souvenirs ne peuvent masquer plusieurs abandons, sur casse mécanique notamment. "Le Rouergue est un rallye usant, pour les autos comme pour les hommes", souffle-t-il. Mais cette fois-ci, monter "sur le podium avec l’autre Aveyronnais qui roule en WRC, Jean-Michel Da Cunha, ça serait très sympa". Assurément.

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