La Petite Roul’hotte déboule sur les routes aveyronnaises

À la Petite Roul’hotte, on y vient en bleu de travail ou en uniforme, avec les collègues le midi ou en famille le soir. "Venez comme vous êtes" dirait un autre slogan.

Benjamin Routaboul et Mathieu Daurenjou, "deux potes de longue date", sont à la tête - mais surtout aux fourneaux - de ce foodtruck 100% Aveyronnais et rural. Un camion de restauration rapide, mais pas que. Fruit de leurs expériences de voyages, "c’est avant tout notre vitrine, d’où l’attention particulière que nous avons porté à son apparence, commente Mathieu. Nous voulions un outil de travail agréable et qui donne envie aux clients. Un camion joli, propre et qui se démarque surtout". D’où le choix du noir. Entièrement équipé, le camion a sans conteste été le gros de l’investissement.

Le casse-tête des autorisations

S’ils ne connaissaient rien de la restauration, quelques stages en cuisine avec des proches auront suffit à ces deux trentenaires pour devenir les rois du burger artisanal. Au menu : des produits frais "évidemment", de la viande de bœuf hachée sur place, et autres produits locaux de qualité. Le tout variant de 6 € le hamburger, dont un végétarien, à 11,5 € la formule avec frites-boisson-dessert. "Derrière chaque nom de burger (Little Django, Mc Aniche, Perro Flaco...), il y a une histoire" s’amuse les deux compères, d’une complicité flagrante.

La Petite Roul’hotte joue, par ailleurs, la carte de l’itinérance. "C’est l’essence même du foodtruck avec un planning qui évolue sans cesse" explique Benjamin. Seul obstacle de taille à ce fleurissement de foodtrucks : les autorisations municipales. "Récemment nous avons été confrontés à un retrait d’autorisation, dans le quartier de Bourran, souffle l’un d’eux. Nous obligeant à changer de lieu." Côté communication, seul le web répond à ce besoin de réactivité. "Sur les réseaux sociaux, les gens voient immédiatement où nous sommes, appellent pour commander et passent retirer". Aussi simple que cela. La simplicité est d’ailleurs leur meilleur atout, si elle s’accompagne d’efficacité et de convivialité.

Après un petit mois d’activité, tous deux tirent un bilan extrêmement "positif", avec une trentaine de portions servies par repas. "Notre plus belle satisfaction, ce sont les retours des clients et de voir des habitués parmi eux" confie Benjamin.Au-delà des deux midis et des quatre soirs de service, Mathieu et Benjamin espèrent développer les repas "privés" d’entreprise et toute sorte d’événements festifs. Connaissant l’appétit aveyronnais - pour les bonnes choses qui plus est, nul doute que la Petite Roul’hotte roule vers un bel avenir!