Profession : manager de centre-ville du Grand Rodez

Depuis le mois de novembre, le Grand Rodez s’est doté d’un manager de centre-ville, en la personne de William Fraysse. Sa mission : rendre attractif les centres-villes et les centres bourg d’un point de vue commercial.

"Je suis une interface"

Pas une mince affaire si l’on se réfère aux échos qui résonnent régulièrement dans les rues piétonnes de la ville ces dernières années. Centre-ville déserté, commerces qui ferment... Sourire accroché aux lèvres, William Fraysse n’entend pas tout à fait la même chose. Pas uniquement parce qu’il est d’une nature optimiste. "Certes, l’impact du musée Soulages est évident dans l’affluence à la hausse constatée dans les rues de la ville ces derniers temps et dans la hausse du panier moyen d’achats" relate-t-il. "Mais il est évident que cela impulse quelque chose de positifdans le commerce ruthénois".

Ce qui, évidemment, sied parfaitement à sa mission. À savoir, "veiller à favoriser la commercialité des lieux" résume-t-il. Un mot "pas très joli" comme il dit, mais qui résume bien la chose. De la préparation à une grande offre de fidélité avec les commerçants (elle devrait être dévoilée en septembre), à la réflexion autour de l’aménagement d’un nouveau parking, en passant par la rencontre de propriétaires de commerces pour négocier les prix, ou l’organisation de la visite du musée Soulages pour les commerçants, son rayon d’action est large. "Je suis en quelque sorte une interface" lance William Fraysse.

Alors que le tribunal de commerce s’alarme d’une situation catastrophique en centre-ville, les dossiers de réouverture qu’il a sous les bras, le rendent, lui, optimiste. Pour lui, le Grand Rodez possède plusieurs atouts. "D’abord la ville est belle et propre, ce n’est pas le cas pour toutes. Elle crée également un pôle d’attraction pour l’ensemble du Grand Rodez. Puis, il y a un équilibre entre franchisés, indépendants et services. Il est primordial de le préserver."