Rodez : l’Agglo se bat pour l'école de la deuxième chance

  • Le projet devrait voir le jour dans le quartier des Costes Rouges.
    Le projet devrait voir le jour dans le quartier des Costes Rouges. Charles Leduc / CP
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Charles Leduc

Grand Rodez. Une antenne de l’école de Toulouse, souhaitée aux Costes-Rouges, est à l’étude. La Région redoute un "désengagement de l’État". Pour sa part, le président de l’Agglo est "optimiste".

Les écoles de la deuxième chance ont été créées en 1995 pour permettre l’intégration professionnelle et sociale durable de jeunes, âgés de 18 à 30 ans, sortis du système éducatif sans qualification et sans emploi. Et il existe aujourd’hui 63 sites en France.

Certainement aux Costes-Rouges

Lors de la dernière séance publique de la communauté d’agglomération, les élus du Grand Rodez ont validé le principe d’un projet de création d’un tel établissement, à Onet-le-Château. Désormais, une réflexion doit être lancée avec d’éventuels partenaires pour mener à bien une opération qui consiste à mettre en place, certainement dans le quartier des Costes-Rouges, une antenne de l’école de Toulouse. Cette dernière est d’ailleurs la cinquième du genre à avoir été créée, en 2004, à l’initiative du conseil régionale de Midi-Pyrénées.

Association de loi 1901, les écoles de la deuxième chance sont notamment financées par les collectivitées locales, l’État et les Régions. Et, justement, à l’évocation de cette opération qui s’inscrit dans le cadre des réflexions adossées au Contrat de ville en projet sur les hauteurs d’Onet, le conseil régional se met sur la défensive. Pas parce qu’il n’y croit pas, au regard d’un courrier de son président, daté du 8 juillet et adressé au président du Grand Rodez, Christian Teyssèdre, dans lequel Martin Malvy note "la cohérence du projet". Mais parce qu’il se méfie de l’État.

Christian Teyssèdre y croit dur comme fer

En effet, la Région "s’inquiète du désengagement de l’État qui pourrait compromettre le projet", explique le président de l’Agglo. Toutefois, dans ce même courrier, le conseil régional dit vouloir poursuivre son "effort en direction du Grand Rodez en finançant des places en “Parcours Orientation Insertion” pour 140 demandeurs d’emplois, afin de leur permettre de choisir un métier". Cette proposition ne contente pas Christian Teyssèdre qui, parlant alors également pour le maire castonétois Jean-Philippe Keroslian, croit dur comme fer en ce "beau" et "gros projet".

À l’entendre, la communauté d’agglomération n’est pas prête à s’avouer vaincue et se battra pour que l’école grand ruthénoise de la deuxième chance puisse voir le jour. "Nous avons la volonté de pousser la Région à financer" cette opération, déclare-t-il, tout en se disant "optimiste".

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