Cyclosportive. La Ruthénoise de 32 ans a terminé, dimanche dans les Pyrénées, à la 2e place (520e au scratch) d’une course où quelque 10 000 amoureux, hommes et femmes, de la Petite Reine avaient pris le départ pour plus de 140 km et deux ascensions mythiques.
Bon d’accord, elle n’a pas enfourché son vélo pour la première fois le matin même. Mais quand même ! L’opticienne ruthénoise et licenciée à l’APC, Pauline Sabin-Teyssèdre, a terminé à la deuxième place du classement féminin (520e au scratch) de l’une des cyclosportives les plus courues au monde, dimanche dans les Pyrénées, lors de la 22e édition de l’Étape du Tour.
Une journée dédiée aux amoureux de la Petite Reine -environ 10 000 cette année et 90 nationalités représentées-qui empruntent pour l’occasion les routes du Tour de France, quelques jours avant les pros. Là, c’étaient les 140 km qui séparent Pau de la si célèbre montée d’Hautacam, en passant par le non moins mythique col du Tourmalet. Deux ascensions classées hors-catégorie.
Son mari Mathias équipier-modèle
"Pour tout dire, je n’y croyais pas trop, raconte la maman de deux jeunes enfants dont un petit Victor, tout juste âgé d’un an. Il y avait des professionnelles américaines notamment et celle qui a fini troisième Chrissie Wellington, NDLR) est triple championne du monde d’Iron-man quand même..." Une sacrée concurrence qui n’a finalement pas vraiment fait peur à la récente médaillée de bronze du championnat de France VTT Ufolep. Dans des conditions compliquées, de la pluie voire de la grêle et du brouillard, elle a repris du temps à certaines dans le Tourmalet. En le montant. Mais aussi en le descendant.
Passionnée de cyclisme
"Sur route sèche, la descente, ce n’est pas mon fort. Donc là, ça a été positif pour moi. En fait, je descends de la même manière sur sec ou sur mouillé", raconte la fille du maire de la ville, Christian Teyssèdre. Un passionné de cyclisme "qui (l’)a mise sur un vélo toute petite". Depuis, après quelques parenthèses loin du cycle, elle roule en moyenne "7 heures par semaine à l’entraînement". Surtout sur vélo route, mais pas que. "J’aime autant le VTT mais je suis plus performante sur route", explique celle qui a bénéficié d’un cadre Merida via Intersport Rodez, son mari en étant le gérant.
Un mari nommé Mathias également compagnon d’échappée; "il m’a emmené dans la vallée jusqu’au pied de l’Hautacam." De quoi participer d’un temps canon à l’arrivée: 6h 03’50”. À plus de 20 minutes malgré tout de la gagnante, Magdalena De Saint Jean (189e au scratch). "Elle a participé à sept reprises pour sept victoires...", souligne une Pauline Sabin-Teyssèdre déjà tournée vers son prochain objectif. Là aussi en duo avec son mari- "c’est important pour nous" -, la Haute Route, une autre cyclosportive, dont les sept étapes (!) traversent le massif... pyrénéen.
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