Quatre jours après le guet-apens dont ils ont été les victimes, les trois rugbymen de l’ASM sont revenus «une bonne fois pour toutes» sur les événements qui ont émaillé leur passage à Millau.
Quatre jours après le guet-apens dont ils ont été les victimes, les trois rugbymen de l’ASM sont revenus «une bonne fois pour toutes» sur les événements qui ont émaillé leur passage à Millau. Dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont été attaqués à coups de machettes et de pelles par une dizaine de jeunes hommes à la sortie du bar de nuit La Suite.
Pour quotidien La Montagne, les trois internationaux français, recouverts d’emplâtres et d’imposants pansements, ont accepté de revenir sur les incidents. "Mais il est des choses que l’on ne peut pas dire à cause de l’enquête à la demande des policiers", a d’abord confessé Aurélien Rougerie, rappelant aux journalistes du quotidien auvergnat que le groupe "est parti de la boîte dès les premières insultes". "On a mis notre orgueil dans notre poche, mais ils nous attendaient devant la porte pour nous attaquer. On a pourtant tout fait pour l’éviter", explique le 3/4 centre. Des faits corroborés par Benjamin Kayser pour qui cet acharnement de violence était "inévitable". Selon lui, les Millavois, "voulaient en découdre".
Traumatismes
En préparation à Falgos, dans la vallée du Vallespir (Pyrénées-Orientales) l’ASM a convoqué une psychologue pour soutenir l’équipe rappelle La Montagne. Une psychiatre est également intervenue à Clermont auprès de Julien Pierre et Benjamin Kayser, revenus en Auvergne avant de rallier la vallée du Vallespir. Mardi, deux jeunes de 20 et 21 ans, ont été incarcérés et mis en examen pour "violence aggravée en réunion avec préméditation et avec armes", dans le cadre de l’enquête sur la violente agression à l’arme blanche dont ont été victimes les Clermontois.
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